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des faits, et ce que vaut ce susdit -x matériel document-lire irréfutable. »
L'honorable professeur nous dit qu<; le Général de Beaufranchet (qu'it appelle le sieur Beaufranchet on se demande pourquoi) se retira au commencement de la Restauration au village d'Ayat, où il termina ses jours, dans une continuelle terreur de représailles, et que « te bruit des pas d'un cheval, affirme un témoin bien renseignée était pour lui l'annonce de l'irruption de la gendarmerie, et it finit par succomber de frayeur.
Or, t* Ce n'est pas au village d'Ayat, mais au château de ce nom, situé commune de Blot-l'Eglise, qu'habitait le général.
2" Les gendarmes de la Restauration auraient eu grand'peine à l'effrayer, car lorsque Louis XVHI remonta sur le trône, le général dormait depuis longtemps déjà son dernier sommeil, étant mort le a juillet t8t2.
)* enfin, ce n'est pas à Ayat, mais à Vichy que le générât de Beaufranchet termina ses jours. Son acte de décès, en date du a juillet t8<a, est signé de M. de Sardon, alors maire de cette !ocaHté. Il résidait dans une maison appartenant au sieur François Charles, et située dans la Section des Bains.
En présence de preuves et de faits aussi précis, il nous semble inutile d'insister. F. ARVERXB.
Extrait du Registre des Actes de décès de la Commune de Vichy pour l'année t8tz
L'an mit huit cent douM, )e a juillet, par devant noM, Godefroy de Bardon, maire, officier de t'Btat-dvit de la commune de Vichy canton de Cusset, département de l'Allier, sont comparus Antoine Guionnet, ag< de 60 Ms,cu)tivateur,et Jacques Saraya~joumatfer, âge de ;o ans, tous deux domicitié~ en cette commune, )e<que)< nous ont déclaré que te deux du présent moM, à 4 heures du matin, Louis Chartes Antoine de Besufranchat d'Ayat, général de brigade, Jnspecteur général du Haras de l'Empire, ag~ de 55 ans, demeurant en son château $ttu< comnMtae de Biot-l'Eglise, D~da Pay-de-Dame, époux de Dame Charlotte Joséphine Kempfer de Plobsem, demeurant avec tui, est dtc<'de en la maison du Hear François Chartes. Section des Baina, de cette commune de Vichy,
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et les d<:c)arant9, après lecture faite, ont <jj; ne savoir signer.
Signé au Regist;~
OtfB*Roof<.
Un nommé Rozambeau fut arrêté i Tarbes le 4 janvier t8<~ et dh'igé sur Pi. ris où il arriva te ~t. Une lettre du mar. quis de Vitteneuve, préfet des Hautes-Py. rénées, envoya sur cet individu la note suivante
Rozambeau a été tambour mattre en <y~; et dans la journée Mate du ai janvier de h même année, il donna en cette qualité le ti. gna) du roulement des tambours au moment où Louis XVI voulut manifester sa dernière volonté à ton peuple.
Il passa du grade de Tambour-maître etlui de sergent-major du bataitton des sans. culottes. JI abandonna le service militaire pour suivre ta partie dramatique dans la. quelle il n'a pu obtenir l'approbation publi. que et à laquelle it a été contraint de renon. cer.
J.-G. BORD.
La condamnation de Louis XV! et la franc-maponnerie (LXU à LXV, 106 309 26$ 4~. 6o9. 653, 608, 8~; LXVt, i i). –je n ai échangé que deux ou trois lettres avec le père Abet, au su.jet du document en question et, ne j< connaissant pas autrement, je trouverais indiscret de lui adresser le questionnaire formulé par M. Zan.
Mais. des trois personnages mis en scène, le premier est un prédicateur ce. tcbre en Autriche, le second (son père) a été premier ministre de Bavière et le troi. sième (son grand-père) est un franc-maçon notoire, un des premiers disciples de Weishaupt. Ainsi tous les trois ont eu leur vie publique et, à ce point de vue, relèvent plus ou moins de l'histoire, t) sera donc facile à notre confrère Zan, s'il tient à être renseigné sur les questions qu'il pose, dé retrouver leur biographie. je regrette, quant à moi, de ne pouvoir la lui fournir. GAt.. Napoléon a~.n été A Londres 7 (LXV, 832). Beaucoup d'Anglais pré. tendent que Napbtéon, ators qu il h'ëfait encore que lieutenant d'artillerie, vint a Londres.
A cette époque, on le sait, Bonaparte étftH Corse bien plus que Français. Et