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Titre : L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : Notes and queries français : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, etc. / M. Carle de Rash, directeur...

Éditeur : B. Duprat (Paris)

Date d'édition : 1912-07-01

Contributeur : Read, Charles (1819-1898). Directeur de publication

Contributeur : Faucou, Lucien (1861-1894). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 53322

Description : 01 juillet 1912

Description : 1912/07/01 (VOL66,N1333 = A48)-1912/12/31 (VOL66,N1350).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Description : Collection numérique : Thématique : administration publique, sciences humaines et sociales

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k734247

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-94

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ne peut se prononcer, car il ne reste aux environs aucun lieudit comportant la mention<cenPait~ D'ailleurs le Silvacum, et nom y sommes, a donne -ervais et Serval, nom conservé par le village de la Ch.tpe)te-en Servat.

Les grands dictionnaires répètent tous le sens donné au nom commun mont pagnote « lieu élevé d'où l'on peut voir un combat sans être forcé d'y prendre part. » Ce sens ne conviendrait guère au Mont Pagnotte. La face Nord est en pente très raide sur la face sud, la pla.nimétrie est des plus irrégulières, le terrain, parsemé de fondrières, comme du reste tout autour du Mont Pagnotte, est très impropre à une action de guerre. Bref la dénomination de Mont Pagnotte peut être, sinon une corruption de mont Paillon, du moins une simple allusion à la forme générale du terrain, petit plateau supérieur allonge dominant toute ta forêt et même la région. Quand la chasse passe au nord ou au nord-est de ce terrain, elle y revient presque toujours: quand on n'a pas le luxe d'un relais, il faut n'en descendre qu'à bon escient sous peine de crever son cheval pour y remonter. En Hallatte, rester ait mont P<<o</<c'est attendre pour ménager son cheval en attendant de savoir si la chasse va prendre une des deux principales directions, soit vers l'Ouest, c'est-à-dire vers la route de Fleurines à Pont-St-Maxence en longeant la face Nord. soit vers le Sud sur Chamant en contournant l'extrémité Est du plateau.

Cette étévation indispensable à surveiller pendant la chasse, n'a pas de valeur stratégique. Aussi les rois qui rési. dèrent beaucoup dans cette région, n'eurent jamais l'idée d'y bâtir,

Pour la même raison, croyons-nous, le ehateaude Saint-Cristophe en Hatatteétevé sous Philippe de Valois au commencement du xtv* siècle, fut dit < bâti au sommet de t'tste de France 1 bien qu'il soit placé en contre.bas du Mont Pagnotte.

La chasse ne s'y termine presque mmais en dix années consécutives l'équi. page d'Hattate n'y a pris que trois cerfs. Le mot de Louis XV et la réponse du Marquis de Souvré font indiscutablcment allusion au Mont Pagnotte en Halatte Rester sur tt mont Pagnotte dans ta

bouche de Louis XV nous semble simple.ment signifier <<<'M<<« le moment favorable pour faire connaître aux puissances, notamment il Frédéric )t, la ligne de conduite politique qu'il allait suivre au sujet de la succession d'Auttiche. Le marquis n':Sou\'rec<tmt:'it que Louis XV ne devait pas attendre pour la faire connaître. H semble que le duc de Brogtie fasse plutôt allusion au sens péjoratif donné ordinairement a l'expression être sur le mont pagnote ». Louis XV n'en a peutêtre pas pensé si long les mots des rois n'ont pas toujours toute la profondeur que les historiens cherchent à leur trouver par la sui!e.

Le roi de France était en présence de deux alternatives, << l'une plus conforme aux exigences délicates du point d'honneur,l'autre mieux uppropriée.aux légitimes suggestions de t'/n~~ tM/M~ ) & P) omettre à t'avance et préparer t'exécution des engagements pris par le traité de ty~ envers tordra de succession rég!ê par la Pragm:!t:que, ou éviter de s'expliquer sur tes moyens de les remplir jusqu'au jour ta nécessité aurait réduit Murie-Thérése d'Autriche à invoquer le recours des alliés ;b. Se faire l'ami politique de Marie-Thérèse, alors qu'elle craignait les ambitions de Frédéric Il, et « obtenir par la suite un lambeau de ses colonies pour la France. étaient là Mns doute la chance qu'entrevoyait Louis XV et qu'il conseillait d'attendre. »

Attendre pour t'avantage d'un peuple, cela peut être qualifié de manœuvre politique, non de trivialité.

Vouloirattendre les événements, comme il attendait au haut du Mont Pagnotte te retour de la chasse, quand elle allait faire une randonnée au ::ord ou au nord-est de cet observatoire, ta comparaison n'offre rien de choquant, ni de déplacé.

« Appliquer la théorie du moindre effort, c'est une manoeuvre n'ayant absolument rien de trivial

Nous aurons sûrement de notre bord au moins les veneurs d'Hatattë, qui, au tnUieu de la chasse,fissent la meute continuer, l'écoutent de loin et attendent son retour, en restant sur le mont Pagnotte, à l'instar de Louis XV.

Le général de Bettegardc n'a jamais pu comprendre que le mot de Louis XV prononce au cours d'une conversation potiti-