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Titre : L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : Notes and queries français : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, etc. / M. Carle de Rash, directeur...

Éditeur : B. Duprat (Paris)

Date d'édition : 1912-07-01

Contributeur : Read, Charles (1819-1898). Directeur de publication

Contributeur : Faucou, Lucien (1861-1894). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 53322

Description : 01 juillet 1912

Description : 1912/07/01 (VOL66,N1333 = A48)-1912/12/31 (VOL66,N1350).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Description : Collection numérique : Thématique : administration publique, sciences humaines et sociales

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k734247

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-94

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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j{asin e'it<tt)i~'ft;!))s))t bfû)~ j'aurai: tait tnesentptette'. pour vous tou(t!'t mes honoes aQ)ies.L.)n;ejt:eure.:t<~seu)<:afairetnah]. tenant serait du pain<td<tat'.trin'J,etj<: n'en trouve p~'ut.ore en découvrirai-je d'ici anotredt-part dont je ne puis prévoir le moment, t- âme s'est portée en avant Je la ville pour pour.'n\t<)'~<)t)en)iuui fuit vers ta Kussie .t-i:it.que. J'e~p~fe nc.)!)n)oin'. que nous sonwt") an terme (!e uo~ cuurscs Mt que t'E't)p<re'.[ t.jv~.ut'f.tj'.u suçote att.:r poursuivre ce) b.irb~~< d-'): les d<sens do ces contrées, ~'iuiport~ chère amie, du couragf et de la p-itiuuce, il faut espérer que nous nous en sortirons. Nous uvioos lieu de croire d'aptes la turribie bataille du 7, dans laquelle plus de trente mille russes out péri, que cette tntk':) t)e<nn ier~it h paix, nuis ils s'obstine!)t ;t i.tite tous tufr ou à se jeter dans tes f~n pour y vivru :tv<e les ours. Aur<'ste,iiyau))e~M))J-n)itttudocttt)e ce peupk :'u rhy~ique et au moral ft )':i Mtes féroce! :tU~~ ,'r~SLjue toue les grands en ont-ils piu~i<;t!!<~(;p[ivé< avec cLif.its mangent et ih coucheot et's':t~b)e juge 'te ï'!umab)e!ociet~. Ah kvithin peuple qu'il me tarde d'en etro sorti.

Je suis uxtrètnenx.tft fatigué, na bonne amie, cependant je couierve ma santé, ainsi tranquillise-toi.

En entrant dans cette ville, j'ai fait la rencontre d'une pefsocn~ il laquelle je ne pensais guère, c\.st Mme Lamiral, iemme du (mot illisible) que tu as connu, cette pauvre temme avec deux demoiselles dd )M grandeur d'tsaure est ds;~ te désespoir. Son mari a été enlevé par les Husses et conduit avec plusieurs autres e:) Sibérie. !)s avaient acquis une assez gta~de tortune qu'ils ont eu ia maladresse de placer dans une grande maison meubiee x ['ut)enta)e,eiie sera brutes comme toutes les autres et juge ensuite de la situation de ces trois n~theureuses femmes. Il y a )ci beaucoup d'autres FraMtait qui sont dans le même cas. Je ne sais ce qu'ils vont détenir au milieu de ces tableaux dechirams.Jevous vois a travers une lueur plus heureuse, je te vois bonne ..inie avej tes enfants à la campagne de ta sœur, vous êtes loin de ces ca)am)te<, bien tr.mquitteaet àt'abti des vraies etcrueUespri\<.ti')n:) oit sont id<ai:td'!r.fortunés. Soyez et croyez-vous heureux ne faisons qu'un s';ut \œu, c'est de nous retrouver ensemble pour ne plus se quitter. Nous gagnerons assez pour avoir du pain, pourvu que la Providence me conserve l'usage de mes sens après demain i8 courant, je la Mmetreieroi àe m'avoir donne un enfant et de m'avoir consetv-: sa tendre mère; Dieu veuille que cette journée soit heureuse pour moi. 0, jour men'orabte, combien je te révère quand pourrai-le me réjouir avec vous tous en cetébtant cette naissance tu y au-

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r~x bien p~n'é, ))<mvrc amie, cjr tu ns a!<9<~ souffert. Je me rappelle toujours le billot de ma tendre et bonne Isaure dont la loctur. faillit me tourne)' la tête. Tu les enibra'i'xm ces deux enfants et renouvelle à mon tsaurc toute ma reconnaissance pour ses snnu et son aimable billet.

J'ai reçu la tabatière que S. M. le roi de Saxe m'avait annoncée, je t'ai confiée à un trésorier de l'Empereur dans la crainte cu'f)!e n<! su pode; olle est assez riche pour )e compteter une garniture de difmttnh. Si j'avais eu le bonheur de voir l'Empereur Alexandre, certes j'en aurais eu bien d'autres, car j'ai sauvé la vie un grand nombre de ses soldats blesséi., par les opérations )<: ptusdinicitesetteitptusrare~.Mai'.cepri'k'e qui n'a point participé à la guerre s'est retiré à Petcrtbourg. je compte voir notre souverain denain ou après-demain ~uptustar~, je lui ferai un rapport général do mon ser. vice je verrai ce qu'il me dira, Tu penses que je profiterai de l'occasion pour l'entretenir (t< nos intérêts et de ceux de Bcnoist en attcndant l'issue de cette audience, je vaiiim~ ~epttref de toi, mais ce qui m'afflige c'est de te savoir tout à coup à un millier de lieues de l'endroit d'où je m'entretiens avec toi. Pauvre amie, mes lettres t'arrivent difficilement et fort tard parceque j'ai très peu d'o;M~ions; profite de cette que te procure M. te Générât Periot, c'est le genér&i Egyptien qui a dinë une fois chez nous. Ces lettres me sont remises exactement et elles m'arrivent très vite. Parle-moi toujours de ton amitié. de celle d'haute à qui je vais écrire sous peu. de mon Hippolyto et enfin de tout ce qui t'intéresse surtout :onserve~-vou: et soignez vos santés.

Mon ami avec qui je m'entretiens souvent de tout ce que nous avons de précieux d:tn! ce monde, me charge de te rappeler à ton souvenir, il se porte bien, il est mon appui et mon consolateur. M. Yvan n:e donne aussi des grandes preuves d'amitié, j'en suis pénétré de reconnaissance enfin j'ai lieu d'être plus content que bien d'autres et cn tne comparant aux autres compagnons je ne suis pin le plus malheureux.

Tes lettres me font te plus grand bien, ma chère Laville; écris-moi souvent, tu e:)tre'tiens ce tendre amour que j'ai toujours eu pour toi et tu ranimes t'amttié pure que mon co*nr t'a vouée pour la vie. Adieu chère et tendre an'ie, donne un baiser à nos enfants et parle-leur quelquefois de leur papa. LAMttY.

/.< D<M~Mf-~f<t<t<

GEORGES MONTORGU~t:

tmp. 0*o)a.-CHAM<ot), St-Amtnd-Mont-t<'o<