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Titre : L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : Notes and queries français : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, etc. / M. Carle de Rash, directeur...

Éditeur : B. Duprat (Paris)

Date d'édition : 1912-07-01

Contributeur : Read, Charles (1819-1898). Directeur de publication

Contributeur : Faucou, Lucien (1861-1894). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 53322

Description : 01 juillet 1912

Description : 1912/07/01 (VOL66,N1333 = A48)-1912/12/31 (VOL66,N1350).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Description : Collection numérique : Thématique : administration publique, sciences humaines et sociales

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k734247

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-94

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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~pon~

Jean-Jacques Rouat-eau: oa mort (T. <7~)X ;Xt.XtV:XXttt;XXX); LV~. Un pouvait supputer qu'après l'ouverture des tontb~ux du Piinthcun, on eta!t fixé sur la ino~ Je Rous~-au. li a été constaté.en <;t]u:,t;tptoc~-verbal en existe, que Je corps de Jean-Jacques reposait entier dans svn cercueil inviolé, et, en outre, par M. Bothetot, qui l'a dit bien haut, en examinant le crâne du squelette, que ce crâne était intact qu'il n'y avait ni trace de fracture, ni trac'td~ perforation; c'ét.' tpour écarter définitivement ia thMe du suicide ou de l'assassinat.

Cependant, le docteur Jules Raspail, petit-fils de Xavier Raspail, vient de rouvrir bruyamment cette controverse par une étude fort longue publiée dans la Re.vue de P«ny ( )o août 190).

Il soutient dans cette étude que JeanJacques Rousseau a ët< assassiné, et que i'MMMin.e'est Thérèse Levasseur.

Pour soutenir le crime, il s'appuie sur l'oxamen qu'il a fait de l'original du moulage sur nature exécuté par Houdon le jour même de la mort. Cet original est croit.it en sa possession.

On sait qu'il existe un autre moulage qu'on prétend également être celui de Houdon qui est au Muséum, et qui provieut de la galerie du docteur GaU.

n y a cependant apparence, que s< l'un des moulages est le vrai, c'est cetuique possède le Jules Raspail, en ce sens qu'il se rapproche le plus du buste que Houdon a fait d'après ce moulage

C'est donc sur cette pièce que M. le Dr Raspail base toute son argumentation, Il élève les ecchymoses qu'on y remarque a la hauteur d'une brisure. J On sait que Rousseau, pris de congestion congestion constatée par les cinq médecins qui l'ont autopsjë–étaittombé ( à terre, et qu'il s'était blessé au visage, 1 qu'on te releva tout sanghtnt. Mais ses ) blessures étaient superficielles. Le Dr Raspait. d'après son moulage, est persuadé qu'elles étaient profondes,que le s crâne a été défoncé. t C'était l'avis de son grand-père qui disait le trou du front est déchiqueté t

j~, comme le sont les c"ups portés par u murtMUt'u un autre instrument co~tot) dant t'~sdu front a cédé sous la forçai! c"up.~ n

Ainsi, )t: crâne était défoncé, et le cinq )))tdecit)s ~ui ont pratiqué J'autop-.t n'v unt)-~nvu,<:U'tt)ptMurt)u.. monté la tcH: n'y ? rien vu et M. J. Ctirardtnn'yariunvu. Toutfen'on~ s'est mis d accord pour masquer le crime Ce crime avait été accompli par Thé r~e. M. le D' Jutes Raspait J'accusc for maternent. Pourquoi? < Parce quedant les derniers moments de son séjour à Er. menonville, dit-il, Rousseau avait été in. forme de l'inconduite de sa compagne il avait appris ses rapports scandaleux avec un palefrenier de M. Girardin. Thérèse menacée se voyant à la veille d'être chassée honteusement, une scène violente se déroula avec une extrême rapidité elle renversa Rousseau, se saisit du premier instrument qu'elle trouva à portée de $a main et en frappa le matheurcux à plusieurs reprises. Trois coups portèrent dansla figure: le premier étourdit la victime, l'un des deux autres détermina une blessure mortelle. »

Tel est le roman imaginé par !e D*~ Jules Raspail.

Mais alors que devient l'observation fatte au Panthéon, sur le crâne meme.par Berthelot et tous les assistants ? Il fut aisé de voir que le crâne était indemne. Mon Dieu, c'est très simple. Le squelette qui est dans le tombeau n'est pas celui de Rousseau. On a substitué unautre corps au sien. tju'a-t on fait du sien ? mystère. D'où venait le corps qu'on y substitua ? mystère qui fit la substitution ? où ? quand ? comment ? mystère Nous inclinons volontiers au romanesque, et cette histoire trouve un crédit sin. gulier dans l'opinion et aussi auprès des !ournatistcs.

Quoi qu'il en soit, M. le Dr Jutes RasE)ait demande que l'on ouvre à nouveau te xrcueit du Panthéon, et que l'on compare le crâne qui s'y trouve avec !e mou. age qu'il possède: s'): n'y apM identité tbsotue, il s'en tier.dra à ses conclusions. ~ts'it y a identité, le philosophe aura été .ecoLé une fois de plus. Depuis un cerain temps, c'est assez souvent son tour. Noue nous devons de gignater cette conroverse elle fait suite a celle ouverte