Un phénomène digne de remarque, mais qui, dans cette question, peut s'interpréter de deux façons opposées, c'est l'apparition de à l'exclusion de < dans les cas où le rejet de Fa est prescrit mais en même temps empêché par une cause extérieure (p. 4t<). Ainsi, au temps où le pluriel de d~o(MM! faisait ~e~(o:)' jMfy, le pluriel de T~T<M«x, avons-nous conclu p. 71 i. n., faisait Mr<}<(«)~< M. Brugman montre comment le thème ~M<~ accusatif ~(/)M (~o~e:), empêché qu'il est de faire au génitif :~MMs, s'arrête a la forme ~wf~oMs (~<~M). Voila., pourrait-on dire, qui prouve que ai est une dégradation de <f~. Mais celui qui part d'un thème ~Mt~ aura une réponse tout aussi plausible: jM~t? est une modification extraordinaire qu'il n'y a aucune raison d'attendre dans les formes exposées aux affaiblissements; si l'affaiblissement est paralysé, c'est forcément le thème pur ~'o~ qui apparaît. Seconde question. Sans vouloir se prononcer sur la priorité de l'un ou de l'autre phonème, M. Brugman tient que < par rapport à o~ est un renforcement; que < par rapport à <~ est un affaiblissement (Stud. 371, 384). Nous-même, à la page 5, appelions <~ une voyelle renforcée. Ces désignations prennent un corps si on admet que l'échange de <~ etOg est en rapport avec les déplacements du ton; c'est lit l'opinion de M. Brugman. Si on pense, et c'est notre cas, que l'échange des deux phonèmes est indépendant de l'accent, il vaut mieux s'abstenir d'attribuer à l'un d'eux une supériorité qui ne se justifie guère.
Si <!g est une transformation mécanique de < cette transformation en tous cas était consommée à lann de la période proethnique, et les langues filles n'ont plus le pouvoir de la produire. Il est fort possible par exemple que ~Ao~og n'ait été tiré de a~MO qu'a une époque qu'on peut. appeler moderne. Mais il va bien sans dire que l'o de tt~o~og n'est pas so~ <~ ~'e de ~~xrn. La langue a simplement moulé cette forme sur les substantifs en -~to-g qu'elle possédait auparavant.
§ 11. Rôle grammatical des phonèmes et Système complet des voyelles primordiales.
Quand on considère les cas suivants de la permutation ai as: goth. AK/<t gr. ~~M K~Aogw, gr. ~aMg et qu'on leur compare les cas suivants de la permutaiiion goth. M~ so&,