filiation &Ie cœur font d'accord les oTnemeRS ifpenfez avec la fageSe d'un.âge mûr & cela dans un fujet manié par les deux plus grands maîtres. Athlète encore fi jeune lutter contre Sophocle & contre Corneille Pour efpérer de pouvoir les vaincre il failoit Hécefïàirement commencer par vous faifîr de leurs propres armes c'eft-à-dire., confefver leurs véritables fceautez j mais avec le fecret que vous aviez de faire qu'on né pût les diftinguer de celles qui îi'appartenoient qu'à vous.
Parierai-je des autres Pièces que Thalie ou Melpoméne vous ont diftées ? Mais que pourvois-je en dire qui valût ces acclamations flatteufes^ dont la Scène retentit encore tous les jours ? Avouez-le car les hommes à qui Pon ne difpute point leur ftipériorité, gagnent à convenir de leurs foxbleflès avouez que ces bruïantes faillies, quifont Porgane de la multitude & qu'on ne peut ni commander, ni réprimer, PeraporteHt de beaucoup far la froide admiration d'un lecteur tranquille dans fon cabinet. Àuflî étoit-il à craindre qu'un Xhéâtre;; qui tenoijc dé vous le pouvoir d'enchanter ne produisît fur vous-même un effet pareil en vous réfervant tout entier pour lui feul & Vous faifant oublier qu'il feroit beau à l'émule. ûeSophocIe d'être le rival d'Homère. On auïoit été privé de. cette fameufeHenriade, que fefrance a regardée comme Punique Poème B dont