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Notice complète:

Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 954

Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Il

Nous fait un portrait fort fidèle.

On connoit les premiers quant à l'autre, voici Le personnage en raccourci.

Son menton nourrissoit une barbe touffue; Toute sa personne velue

Représentoit un ours, mais un ours mal léché Sous un sourcil épais il avoit l'œil caché,

Le regard de travers, nez tortu, grosse lèvre, Portoit sayon de poil de chèvre,

Et ceinture de joncs marins.

Cet homme ainsi bâti fut député des villes

Que lave le Danube. Il n'étoit point d'asiles Où l'avarice des Romains

Ne pénétrât alors, et ne portât les mains.

Le député vint donc, et fit cette harangue « Romains, et vous Sénat assis pour m'écouter, Je supplie avant tout les Dieux de m'assister Veuillent les Immortels, conducteurs de ma langue, Que je ne dise rien qui doive être repris!

Sans leur aide, il ne peut entrer dans les esprits Que tout mal et toute injustice

Faute d'y recourir, on viole leurs lois.

Témoin nous que punit la romaine avarice Rome est, par nos forfaits, plus que par ses exploits, L'instrument de notre supplice.

Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère, Et mettant en nos mains, par un juste retour,