« Hé quoi! dit-il, cette canaille
Se moque impunément de moi ? a
Je vais, je viens, je me travaille,
J'imagine cent tours le rustre, en paix chez soi, t, Vous fait argent de tout, convertit en monnoie Ses chapons, sa poulaille; il en a même au croc; Et moi, maître passé, quand j'attrape un vieux. coq;, Je suis au comble de la joje!, s .•
Pourquoi sire Jupin m'a-t-il donc appelé •
Au métier de renard? Je jure les puissances
De l'Olympe et du Styx, il en sera parlé. »
Roulant en son cœur ces vengeances,
Il choisit une nuit libérale en pavots
Chacun étoit plongé dans un profond repos;
Le maître du logis, les valets, le Chien même, Poules, poulets, chapons, tout dormoit. Le Fermier, Laissant ouvert son poulailler,
Commit une sottise extrême.
Le voleur tourne tant qu'il entre au lieu guetté, Le dépeuple, remplit de meurtres la cité.
Les marques de sa cruauté
Parurent avec l'aube on vit un étalage
De corps sanglants et de carnage.
Peu s'en fallut que le Soleil
Ne rebroussât d'horreur vers le manoir liquide. Tel, et d'un spectacle pareil,
Apollon irrité contre le fier Atride
Joncha son camp de morts on vit presque détruit