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Notice complète:

Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 954

Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Moi-même de mon bien je serai le larron.

Le larron? Quoi? jouir, c'est se voler soi-même? a Mon ami, j'ai pitié de ton erreur extrême.

Apprends de moi cette leçon

Le bien n'est bien qu'en tant que l'on s'en peut défaire; Sans cela c'est un mal. Veux-tu le réserver

Pour un âge et des temps qui n'en ont plus que faire? a La peine d'acquérir, le soin de conserver,

Otent le prix à l'or, qu'on croit si nécessaire. »

Pour se décharger d'un tel soin, y

Notre homme eût pu trouver des gens sûrs au besoin. Il aima mieux la terre; et, prenant son compère, Celui-ci l'aide. Ils vont enfouir le trésor.

Au bout de quelque temps l'homme va voir son or; Il ne retrouva que le gîte.

Soupçonnant à bon droit le compère, il va vite

Lui dire « Apprêtez-vous; car il me reste encor

Quelques deniers je veux les joindre à l'autre masse. » Le compère aussitôt va remettre en sa place

L'argent volé, prétendant bien

Tout reprendre à la fois, sans qu'il y manquât rien. Mais, pour ce coup, l'autre fut sage

Il retint tout chez lui, résolu de jouir,

Plus n'entasser, plus n enfouir;

Et le pauvre voleur, ne trouvant plus son gage,

Pensa tomber de sa hauteur.

Il n'est pas malaisé de tromper un trompeur.