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Notice complète:

Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 954

Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Il n'a sans mes bienfaits passé nulles journées;

Tout n'est que pour lui seul mon lait et mes enfants Le font à la maison revenir les mains pleines

Même j'ai rétabli sa santé, que les ans

Avoient altérée; et mes peines

Ont pour but son plaisir ainsi que son besoin.

Enfin me voilà vieille; il me laisse en un coin

Sans herbe s'il vouloit encor me laisser paître S Mais je suis attachée et, si j'eusse eu pour maître Un serpent, eut-il su jamais pousser si loin

L'ingratitude? Adieu j'ai dit ce que je pense. » L'Homme, tout étonné d'une telle sentence,

Dit au Serpent « Faut-il croire ce qu'elle dit? C'est une radoteuse; elle a perdu l'esprit.

Croyons ce Bœuf. Croyons, » dit la rampante bête. Ainsi dit ainsi fait. Le Bœuf vient à pas lents. Quand il eut ruminé tout le cas en sa tête, >

Il dit « que du labeur des ans

Pour nous seuls il portoit les soins les plus pesants, Parcourant sans cesser ce long cercle de peines Qui, revenant sur soi, ramenoit dans nos plaines Ce que Cérès nous donne, et vend aux animaux; Que cette suite de travaux

Pour récompense avoit, de tous tant que nous sommes, f Force coups, peu de gré puis, quand il étoit vieux, On croyoit l'honorer chaque fois que les hommes Acketoient de son sang l'indulgence des Dieux. » Ainsi parla le Bœuf. L'Homme dit « Faisons taire