Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 717 à 717 sur 954

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 954

Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94%.


Pas une ne s'endort à ce bruit si flatteur.

Je ne les blâme point je souffre cette humeur Elle est commune aux Dieux, aux monarques, aux belles. Ce breuvage vanté par le peuple rimeur,

Le nectar, que l'on sert au Maître du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les dieux de la terre, C'est la louange, Iris. Vous ne la goûtez point; D'autres propos chez vous récompensent ce point Propos, agréables commerces,

Où le hasard fournit cent matières diverses

Jusque-là qu'en votre entretien

La bagatelle a part le monde n'en croit rien

Laissons le monde et sa croyance.

La bagatelle, la science,

Les chimères, le rien, tout est bon; je soutiens Qu'il faut de tout aux entretiens

C'est un parterre où Flore épand ses biens

Sur différentes fleurs l'abeille s'y repose,

Et fait du miel de toute chose.

Ce fondement posé, ne trouvez pas mauvais

Qu'en ces fables aussi j'entremêle des traits

De certaine philosophie,

Subtile, engageante, et hardie.

On l'appelle nouvelle en avez-vous ou non

Ouï parler? Ils disent donc

Que la bête est une machine

Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts: Nul sentiment, point d'âme; en elle tout est corps.