FABLE XIII.
JUPITER ET LE PASSAGER.
Oh combien le péril enrichiroit les Dieux,
Si nous nous souvenions des vœux qu'il nous fait faire Mais, le péril passé, l'on ne se souvient guère
De ce qu'on a promis aux cieux
On compte seulement ce qu'on doit à la terre.
« Jupiter y dit l'impie, est un bon créancier;
Il ne se sert jamais d'huissier.