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Notice complète:

Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 954

Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Il a bien mal placé cette citrouille-là.

Eh parbleu je l'aurois pendue

A l'un des chênes que voilà

C'eût été justement l'affaire

Tel fruit, tel arbre, pour bien faire.

C'est dommage, Garo, que tu n'es point entré Au conseil de Celui que prêche ton curé

Tout en eût été mieux: car pourquoi, par exemple, Le gland, qui n'est pas gros comme mon petit doigt, Tx Ne pend-il pas en cet endroit P

'̃VA

-A Dieu s'est mépris plus je contemple rues fruits ainsi placés, plus il semble à Garo Que l'on a fait un quiproquo. »

Cette réflexion embarrassant notre homme

« On ne dort point, dit-il, quand on a tant d'esprit. » Sous un chêne aussitôt il va prendre son somme. Un gland tombe le nez du dormeur en pâtit. Il s'éveille; et, portant la main sur son visage, Il trouve encor le gland pris au poil du menton. Son nez meurtri le force à changer de langage. « Oh! oh! dit-il, je saigne! et que seroit-ce donc S'il fût tombé de l'arbre une masse plus lourde, Et que ce gland eût été gourde ? a

Dieu ne l'a pas voulu sans doute il eut raison J'en vois bien à présent la cause. »

En louant Dieu de toute chose

Garo retourne à la maison.