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Notice complète:

Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 954

Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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« Ah! monstre, cria-t-il; c'est toi qui me fais vivre Dans l'ombre et dans les fers! » A ces mots il se livre Aux transports violents de l'indignation

Porte le poing sur l'innocente bête.

Sous la tapisserie un clou se rencontra

Ce clou le blesse, il pénétra

Jusqu'aux ressorts de l'âme; et cette chère tête. y

Pour qui l'art d'Esculape en vain fit ce qu'il put, Dut sa perte à ces soins qu'on prit pour son salut. Même précaution nuisit au poëte Eschyle.

Quelque devin le menaça, dit-on,

De la chute d'une maison.

Aussitôt il quitta la ville,

Mit son lit en plein champ, loin des toits, sous les cieux. Un aigle, qui portoit en l'air une tortue,

Passa par là, vit l'homme, et sur sa tête nue,

Qui parut un morceau de rocher à ses yeux.

Etant de cheveux dépourvue,

Laissa tomber sa proie, afin de la casser

Le pauvre Eschyle ainsi sut ses jours avancer.

De ces exemples il résulte

Que cet art, s'il est vrai, fait tomber dans les maux Que craint celui qui le consulte;

Mais je l'en justifie, et maintiens qu'il est faux.

Je ne crois point que la Nature

Se soit lié les mains, et nous les lie encor