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Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 954

Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Dans le fatal tribut tous sont de son domaine Et le premier instant où les enfants des rois

Ouvrent les yeux à la lumière

Est celui qui vient quelquefois

Fermer pour toujours leur paupière.

Défendez-vous par la grandeur

Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse.

La Mort ravit tout sans pudeur

Un jour le monde entier accroîtra sa richesse. Il n'est rien de moins ignoré

Et, puisqu'il faut que je le die,

Rien où l'on soit moins préparé.

Un Mourant, qui comptoit plus de cent ans de vie, Se plaignoit à la Mort que précipitamment

Elle le contraignoit de partir tout à l'heure,

Sans qu'il eût fait son testament,

Sans l'avertir au moins. « Est-il juste qu'on meure Au pied levé ? dit-il attendez quelque peu

Ma femme ne veut pas que je parte sans elle Il me reste à pourvoir un arrière-neveu

Souffrez qu'à mon logis j'ajoute encore une aile. Que vous êtes pressante, ô déesse cruelle

Vieillard, lui dit la Mort, je ne t'ai point surpris; Tu te plains sans raison de mon impatience

Eh! n'as-tu pas cent ans? Trouve-moi dans Paris Deux mortels aussi vieux; trouve-m'en dix en France. Je devois, ce dis-tu, te donner quelque avis