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Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

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Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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entrait en convalescence, celle-ci mourait aux Incurables où elle s'était retirée. A peine rétabli, La Fontaine dut quitter l'hôtel qui lui avait servi d'asile pendant vingt-deux ans; il en sortait, lorsqu'il rencontra M. d'Hervart, qui venait lui proposer de le conduire à son hôtel de la rue Plâtrière. On connaît la réponse de La Fontaine il y allait

Qui d'eux aimait le mieux ?

Ce fut dans cette magnifique demeure décorée par le pinceau de Mignard que La Fontaine passa paisiblement les deux années qui lui restaient à vivre il allait encore à l'Académie, mais plus souvent à l'église; il rimait quelques psaumes, paraphrasait poétiquement le Dies irse, et retrouvait par instants la verve de son âge mûr pour écrire de nouvelles fables. Fénelon l'associait ainsi à l'éducation du jeune duc de Bourgogne, qui paraissait fournir les sujets que le bonhomme mettait en vers avec une reconnaissance enfantine; le précepteur et son royal élève rivalisaient de soins et d'attentions délicates pour charmer le vieillard aimable qui n'avait laissé périr dans sa conversion ni la bonhomie de son caractère, ni les agréments de son esprit. Grâce à cette protection, à la vigilance de l'amitié et aux consolations de la religion, il sera vrai de dire lorsqu'il fermera les yeux

Rien ne trouble sa fin, c'est le soir d'un beau jour.

La Fontaine s'éteignit doucement après quelques mois de faiblesse extrême, le 13 février 1695, dans la soixante-quatorzième année de son âge. Racine le vit mourir avec de sincères regrets, et Fénelon, dans sa douleur, se fit, en termes exquis, l'interprète de l'admiration de ses contemporains. Citons les derniers traits de cette courte oraison funèbre « Lisez-le, et dites si Anacréon a su badiner avec plus de grâce; si Horace a paré la philosophie et la morale d'ornements plus variés et plus attrayants; si Térence a peint les mœurs des hommes avec plus de naturel et de vérité; si Virgile, enfin, a été plus touchant et plus harmonieux. » Nous ne chercherons pas d'autre hommage à son génie quant