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Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

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Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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de nouvelles, et, par un bonheur que peu de poëtes ont rencontré^ ses recueils, en se succédant, soutiendront sa renommée. Cependant ce genre préféré ne l'avait pas absorbé complètement; le roman de Psyché et quelques pièces de théâtre l'occupèrent par intervalles. Psyché, qui pourrait nous amuser encore, l'amusait beaucoup; il y revenait volontiers pour se délasser d'autres travaux, et il parvint à l'achever. Le Songe de Faux fut moins heureux; mais comment rappeler les enchantements et la féerie de ce château, quand Fouquet usait obscurément les restes de sa vie dans une douloureuse captivité ? Versailles avait surpassé ces magnificences, et le talent descriptif de La Fontaine se dirigea vers la peinture du palais dont les merveilles naissantes frappaient tous les yeux, et il les rattacha incidemment à la trame de sa fable allégorique, déjà compliquée d'interlocuteurs qui laissent facilement reconnaître, sous des noms empruntés, Molière, Boileau, Racine et La Fontaine. La publication de ce roman dont la prose est élégante et qui renferme une foule de vers excellents, suivit de près les premières fables. On l'accueillit avec faveur, et Molière, aidé de Corneille et de Quinault, en tira un opéra dont la musique fut composée par Lulli. Les tentatives dramatiques de La Fontaine furent rarement heureuses, on doit l'avouer; mais Furetière exagère certainement lorsqu'il nous dit que les comédiens n'osaient jamais donner une seconde représentation de ses pièces de peur d'être lapidés. Quoi qu'il en soit, le théâtre le séduisait et plus encore la société des acteurs quand le salon de Mme de La Sablière lui paraissait trop sérieux, il allait se distraire chez la Champmeslé, et pendant que Racine formait le talent de cette grande actrice, La Fontaine aidait le mari dans la composition de comédies médiocres où son talent a laissé peu de traces. C'est ainsi qu'on lui a fait partager la responsabilité de Ragotiri, plate imitation du Roman comique. Il n'y a rien à dire, rien non plus à retenir de Je vous prends sans vert, qu'on lui attribue, et qu'on peut laisser à Champmeslé, qui n'y gagnera pas grand'chose La Fontaine y perdrait. Entre toutes les pièces présentées au théâtre par Champmeslé, il n'y en a qu'une qu'on voudrait pouvoir assigner à