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Notice complète:

Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 954

Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Eh que n'es-tu mouton car tu me serois hoc; Au lieu qu'il faut ruser pour avoir cette proie. Rusons donc. » Ainsi dit, il vient à pas comptés; Se dit écolier d'Hippocrate

Qu'il connoît les vertus et les propriétés

De tous les simples de ces prés;

Qu'il sait guérir, sans qu'il se flatte, 7

Toutes sortes de maux. Si dom Coursier vouloit Ne point celer sa maladie,

Lui Loup, gratis, le guériroit

Car le voir en cette prairie

Paître ainsi, sans être lié,

Témoignoit quelque mal, selon la médecine.

« J'ai, dit la bête chevaline, 4

Une apostume sous le pied.

xVIon fils, dit le docteur, il n'est point de partie Susceptible de tant de maux.

J'ai l'honneur de servir nos seigneurs les Chevaux, Et fais aussi la chirurgie. »

Mon galand ne songeoit qu'à bien prendre son temps, Afin de happer son malade.

L'autre, qui s'en doutoit, lui lâche une ruade

Qui vous lui met en marmelade

Les mandibules et les dents.

« C'est bien fait, dit le Loup en soi-même fort triste; Chacun à son métier doit toujours s'attacher.

Tu veux faire ici l'arboriste,

Et ne fus jamais que boucher. »