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Notice complète:

Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 954

Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Mais venons à la fable, ou plutôt à l'histoire

De celui qui tâcha d'unir tous ses enfants.

Un Vieillard prêt d'aller où la mort l'appeloit

« Mes chers enfants, dit-il (à ses fils il parloit), Voyez si vous romprez ces dards liés ensemble

Je vous expliquerai le nœud qui les assemble. » L'aîné les ayant pris, et fait tous ses efforts,

Les rendit, en disant « Je le donne aux plus forts. » Un second lui succède, et se met en posture,

Mais en vain. Un cadet tente aussi l'aventure.

Tous perdirent leur temps le faisceau résista

De ces dards joints ensemble un seul ne s'éclata. a Foibles gens 1 dit le père, il faut que je vous montre Ce que ma force peut en semblable rencontre. » On crut qu'il se moquoit on sourit, mais à tort Il sépare les dards, et les rompt sans effort.

« Vous voyez reprit-il, l'effet de la concorde

Soyez joints, mes enfants, que l'amour vous accorde. » Tant que dura son mal il n'eut autre discours.

Enfin se sentant prêt de terminer ses jours,

« Mes chers enfants, dit-il, je vais où sont nos pères; Adieu promettez-moi de vivre comme frères;

Que j'obtienne de vous cette grâce en mourant. » Chacun de ses trois fils l'en assure en pleurant;

Il prend à tous les mains il meurt et les trois frères Trouvent un bien fort grand, mais fort mêlé d'affaires. Un créancier saisit, un voisin fait procès: