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Titre : Fables de La Fontaine / avec les dessins de Gustave Doré

Auteur : La Fontaine, Jean de (1621-1695). Auteur du texte

Auteur : Géruzez, Eugène (1799-1865). Auteur du texte

Éditeur : L. Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868

Contributeur : Doré, Gustave (1832-1883). Illustrateur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30716029z

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120083695

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : LX-864 p. : portrait de La Fontaine et pl. gravés ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 954

Description : [Fables (français)]

Description : Comprend : Notice sur Jean de la Fontaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BvdPrs001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k720466

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-170

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Régiments de dindons, enfin bonne provende.

Le larron commençoit pourtant à s'ennuyer.

Il entend un enfant crier

La mère aussitôt le gourmande,

Le menace, s'il ne se tait, y

De le donner au loup. L'animal se tient prêt,

Remerciant les Dieux d'une telle aventure,

Quand la mère, apaisant sa chère géniture,

Lui dit « Ne criez point; s'il vient, nous le tuerons. Qu'est ceci ? s'écria le mangeur de moutons Dire d'un, puis d'un autre! Est-ce ainsi que l'on traite Les gens faits comme moi? me prend-on pour un sot? a Que quelque jour ce beau marmot

Vienne au bois cueillir la noisette! »

Comme il disoit ces mots, on sort de la maison Un chien de cour l'arrête; épieux et fourches-fières L'ajustent de toutes manières.

« Que veniez-vous chercher en ce lieu?» » lui dit-on. Aussitôt il conta l'affaire.

« Merci de moi! lui dit la mère;

Tu mangeras mon fils L'ai-je fait à dessein

Qu'il assouvisse un jour ta faim? »

On assomma la pauvre bête.

Un manant lui coupa le pied droit et la tête

Le seigneur du village à sa porte les mit;

Et ce dicton picard à l'entour fut écrit

« Biaux chires leups, n'écoutez mie

« Mère tenchent chen fieux qui crie. »