Qu'ils sont au bout de leurs écus.
Un jour que celui-ci, plein du jus de la treille, Avoit laissé ses sens au fond d'une bouteille Sa femme 1 enferma dans un certain tombeau. Là, les vapeurs du vin nouveau
Cuvèrent à loisir. A son réveil il treuve L'attirail de la mort à l'entour de son corps, Un luminaire, un drap des morts.
« Oh! dit-il qu'est ceci ? Ma femme est-elle veuve ? Là-dessus, son épouse, en habit d'Alecton, Masquée, et de sa voix contrefaisant le ton, Vient au prétendu mort, approche de sa bière, Lui présente un chaudeau propre pour Lucifer. L'époux alors ne doute en aucune manière Qu'il ne soit citoyen d'enfer.
« Quelle personne es-tu? dit-il à ce fantôme. La cellerière du royaume
De Satan reprit-elle et je porte à manger A ceux qu'enclôt la tombe noire. »
Le mari repart, sans songer
Tu ne leur portes point à boire? » »