Le partage et. le choix Esope seul trouva Qu'après bien du temps et des peines ° Les gens avoient pris justement
Le contre-pied du testament.
« Si le défunt vivoit, disoit-il, que l'Attique Auroit de reproches de lui
Comment' ce peuple, qui se pique
D'être le plus subtil des peuples d'aujourd'hui, A si mal entendu la volonté suprême D'un testateur » Ayant ainsi parlé,
Il fait le partage lui-même,
Et donne à chaque sœur un lot contre son gré; Rien qui put être convenable,
Partant rien aux sœurs d'agréable
A la coquette, l'attirail
Qui suit les personnes buveuses
La biberonne eut le bétail;
La ménagère eut les coiffeuses.
Tel fut l'avis du Phrygien,
Alléguant qu'il n'étoit moyen
Plus sûr pour obliger ces filles
A se défaire de leur bien
Qu'elles se marieroient dans les bonnes familles Quand on leur verroit de l'argent
Paieroient leur mère tout comptant
Ne posséderoient plus les effets de leur père Ce que disoit le testament.
Le peuple s'étonna comme il se pouvoit faire