Ce sont des contes plus étranges
Qu'un renard qui cajole un corbeau sur sa voix De plus, il vous sied mal d'écrire en si haut style. Eh bien baissons d'un ton. « La jalouse Amarylle « Songeoit à son Alcippe, et croyoit de ses soins « N'avoir que ses moutons et son chien pour témoins. « Tircis, qui l'aperçut, se glisse entre des saules « II entend la bergère adressant ces paroles « Au doux zéphyr, et le priant
« De les porter à son amant. »
Je vous arrête à cette rime,
Dira mon censeur à l'instant
Je ne la tiens pas légitime,
Ni d'une assez grande vertu
Remettez, pour le mieux, ces deux vers à la fonte. Maudit censeur te tairas- tu ? a
Ne saurois-je achever mon conte ? a
C'est un dessein très-dangereux
Que d'entreprendre de te plaire. »
Les délicats sont malheureux
Rien ne sauroit les satisfaire.