FABLE PREMIERE.
CONTRE CEUX QUI ONT LE GOUT DIFFICILE. Quand j'aurois en naissant reçu de Calliope Les dons qu'à ses amants cette muse a promis, Je les consacrerois aux mensonges d'Esope Le mensonge et les vers de tout temps sont amis. Mais je ne me crois pas si chéri du Parnasse Que de savoir orner toutes ces fictions.
On peut donner du lustre à leurs inventions