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Titre : Testament lyrique / Alexandre Saint-Yves

Auteur : Saint-Yves d'Alveydre, Alexandre (1842-1909). Auteur du texte

Éditeur : Didier (Paris)

Date d'édition : 1877

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb325987456

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (441 p.) ; 25 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k71535p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES P-YE-1211

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Dans tout Monde Solaire également, la Mort, le retour des Êtres à l'Être, des Choses à lavSubstançe originelle,- Tohu^VahBohu, est une Puissance cosmogonique du Dieu Mâle, s'opposant à lonâh partout où les Ténèbres s'opposent à la Lumière, L'Initiateur premier d'Israël, de la Chrétienté ef de l'islam, nomme cette Puissance des Ténèbres Horeb

Orphée, qui avait également reçu l'Initiation dan's les Sanctuaires d'Egypte, lui donne le même* nom, Erèbe, comme il donne le nom d'Io à la Puissance génératrice de la Mère Universelle,

Mais dans la Cosmogonie d'Orphée, Erèbe signifie plutôt le lieu propre à la Puissance destructive du Père; dans celle. de Moïse, Horeb peint sa force dévorante.

Ce lieu, c'est l'ombre corporelle des Êtres et le cône de Ténèbres que toute Planète traîne derrière elle dans les Cieux. Telle est cette Vallée de l'Ombre de la Mort que n'a jamais atteinte la clarté du Soleil et que visitent seules la Lune et les Étoiles.. ..̃,•' Osons lé dire Oui, le Père est Destructeur, pat delà même qu'il est. Créateur, Dieu bon, quand il faut l'être, Dieu terrible parfois, Tout' Puissant toujours, non sur la Nature', mais par Elle, et sur les Fils de l'Humilie, par Elle, et par eux. L'Éternel Féminin conserve seul YUniv4rsr et le. défend à jamais contre l'accablante étreinte de l'Éternel Masculin, Voybz le grand livre des hiéroglyphes terrestres les mâles rugissants, qui portant la marque physique de Dieu, dévp.f aient les Petits, si la Nature, leur Providence, ne veillait dans le coeur ce la Mère, et h'armàit sa faiblesse d'une force" terrible pour les défendre des ongles et des dents.

Dans la Famille, noyau de l'Etat-Sdcial de l'Homme, le Mâle, dans le Père, pèse lourdement Sur l'Enfant mâle, il déprime, • le plus souvent, ses développements intellectuels et moraux, en comprimant les variations du caractère qui se forme sous l'unité du sien, qui, formé, veut tout plier à sa loi. Au contraire", la Femme, symbole vivant de la Nature, est diverse comme Elle, et suscite l'Enfant â tous ses dévelop- pements,,

Les anciens Temples, lcs antiques Constitutions sociales,