Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées Que l'espace est profond que le cœur est puissant En me penchant vers toi, reine des adorées,
Je croyais respirer le parfum de ton sang.
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison,
Et mes yeux dans le noir devinaient tes prunelles, Et je buvais ton soume, ô douceur, ô poison 1 Et tes pieds s'endormaient dans mes mains fraternelles La nuit s'épaississait ainsi qu'une cloison.
Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses, Et revis mon passé blotti dans tes genoux.
Car à quoi bon chercher tes beautés langoureuses Ailleurs qu'en ton cher corps et qu'en ton c(pur si doux ? Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis, Renaitront-ils d'un gouffre interdit à nos sondes, Comme montent au ciel les soleils rajeunis
Après s'être lavés au fond des mers profondes ? 0 serments ô parfums ô baisers infinis 1