Cette crapule invulnérable
Comme les machines de fer
Jamais, ni l'été ni l'hiver,
N'a connu l'amour véritable,
Avec ses noirs enchantements,
Son cortège infernal d'alarmes,
Ses fioles de poison, ses larmes,
Ses bruits de chaîne et d'ossements! Me voilà libre et solitaire l
Je serai ce soir ivre-mort
Alors, sans peur et sans remord,
Je mé coucherai sur la terre,
J~t je dormirai comme un chien 1
Le chariot aux lourdes roues
Chargé de pierres et de boues,
Le vagon enragé peut bien
Ecraser ma tête coupable
Ou me couper par le milieu,
Je m'en moque comme de Dieu,
Du Diable ou da la Sainte Table 1