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Titre : Les fleurs du mal / par Charles Baudelaire

Auteur : Baudelaire, Charles. Auteur du texte

Éditeur : Poulet-Malassis et De Broise (Paris)

Date d'édition : 1857

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37367035f

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11947965f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (248 p.) ; 19 cm

Format : Nombre total de vues : 258

Format : application/epub+zip

Description : [Les fleurs du mal (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : Fonds régional : Basse-Normandie

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k70861t

Source : Bibliothèque nationale de France, Rés. Ye-3535

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Comme un visage en pleurs que les brises essuient, L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient, Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer. Les maisons çà et là commençaient à fumer.

Les femmes de plaisir, la paupière livide,

Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide; Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids, Soumaient sur leurs tisons et soumaient sur leurs doigts. C'était l'heure où parmi le froid et la lésine

S'aggravent les douleurs des femmes en gésine Comme un sanglot coupé par un sang écumeux Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux, Une mer de brouillards baignait les édinces,

Et les agonisants dans le fond des hospices

Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux. Les débauchés rentraient, brisés par leurar travaux. L'aurore grelottante en robe rose et verte

S'avançait lentement sur la Seine déserte,

Et le sombre Paris, en se frottant les yeux,

Empoignait ses outils, vieillard laborieux 1