LXXl I I
UNE GRAVURE FANTASTIQUE I
Ce spectre singulier n'a pour toute toilette,
Grotesquement campé sur son front,de squelette,
Qu'un diadème affreux sentant le carnaval.
Sans éperons, sans fouet, il essouflle un cheval,
Fantôme nomme lui, rosse apocalyptique,
Qui bave des naseaux comme un épileptique.
Au travers» de l'espace ils s'enfoncent tous deux,
Et foulent l'infini d'un sabot hasardeux