Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 13 à 13 sur 58

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Une saison en enfer / A. Rimbaud

Auteur : Rimbaud, Arthur (1854-1891). Auteur du texte

Éditeur : Alliance typographique (M.-J. Poot et Cie) (Bruxelles)

Date d'édition : 1873

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31218239k

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11970626n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (53 p.) ; in-12

Format : Nombre total de vues : 58

Format : application/epub+zip

Description : [Une saison en enfer (français)]

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k70658c

Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, Rés. p-Z-1197

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94%.


reur, vieille démangeaison, tu es nègre tu as bu d'une liqueur non taxée, de la fabrique de Satan. Ce peuple est inspiré par la fièvre et le cancer. Infirmes et vieillards sont tellement respectables qu'ils demandent à être bouillis. -Le plus malin est de quitter ce continent, où la folie rôde pour pourvoir d'otages ces misérables. J'entre au vrai royaume des enfants de Cham.

Connais-je encore la nature? me connais-je? Plus de mois. J'ensevelis les morts dans mon ventre. Cris, tambour, danse, danse, danse, danse 1 Je ne vois même pas l'heure où, les blancs débarquant, je tomberai au néant. Faim, soif, cris, danse, danse, danse, danse

Les blancs débarquent. Le canon Il faut se soumettre au baptême, s'habiller, travailler.

J'ai reçu au cœur le coup de la grâce. Ah! je ne l'avais pas prévu

Je n'ai point fait le mal. Les jours vont m'être légers, le repentir me sera épargné. Je n'aurai pas eu les tourments de l'âme presque morte au bien, où remonte la lumière sévère comme les cierges funéraires. Le sort du fils de famille, cercueil prématuré couvert de limpides larmes. Sans doute la débauche est bête, le vice est bête; il faut jeter la pourriture à l'écart. Mais l'horloge ne sera pas arrivée à ne plus sonner que l'heure de la pure douleur Vais-je être enlevé comme un enfant, pour jouer au paradis dans l'oubli de tout le malheur

Vite! est- il d'autres vies? Le sommeil dans la richesse est impossible. La richesse a toujours été bien public. L'amour divin seul octroie les clefs de la science