Vt I
SAPPHO
Furieuse, les yeux caves et les seins roides,
Sappho, que la langueur de son désir irrite,
Comme une louve court le long des grèves froides.
Elle songe a Phaon, oublieuse du Rite,
Et, voyant à ce point ses larmes dédaignées,
Arrache ses cheveux immenses par poignées
Puis elle évoque, en des remords sans accalmies,
Ces temps où rayonnait, pure, !a jeune gtoire