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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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entendre une vingtaine de fois au Gymnase dramatique. Tout jeune artiste alors, je faisais partie de loichcUre de ce théâtre, et je me rappelle l'impression que le talent de M. Banloi produisit sur ma jeune unaninatiuu, l'admiration que faisait naître en moi ce style noble et lier, si pur et si chaleureux, cet archet si solide et si varié, ce jeu pathétique et passionné.

Ai. Bazzini est certainement l'un des plus grands violonistes qu'ail produits l'Italie. Pourtant, depuis plusieurs années, il semble avoir voulu modifier sa carrière. J'ai eu le plaisir de te rencontrer a Milan en 1873, et j'ai vu qu'il ne s'occupait plus guère que de composition. Il ve» nait d'ailleurs d'être nommé professeur de contre-point et de liante composition au Conservatoire de cette ville. Au reste, et «ou» ce rapport, peu de musiciens en Italie peuvent lui être comparés pour la profondeur et la pureté du style. Ses Psaumes, parmi lesquels la Bésurreclion du Chrht peut être considérée comme une œuvre hors ligne, ses Symphonies-cantates, ses ouvertures, surtout celle de Saiil (dont la partition a été publiée à Florence, par l'éditeur Guidi), le prouveut surabondamment, et cette dernière œuvra particulièrement, est pleine de chaleur, de noblesse et de passion expansive. Si l'opéra que NI. Bazzini a donné il y a quelques années à la Scala, Tttrandot (13 janvier 186$) n'a pas réussi, on en pourrait conclure seule- ment que l'auteur m: possède peut-être pas le véritable sentiment scénique ce n'est pas d'ailleurs sur un seul essai de ce genre qu'on peut juger un compositeur, et M. Bazzini ne se croit sans doute plus assez jeune pour renouveler une telle épreuve. II n'en est pas moins vrai que, à quelque point de vue qu'on envisage son talent, M. Bazzini est nn tris-grand. artiste, respectueux de lui-même, ferme en ses principes, richement doué par la nature, et qui n'a jamais sacrifié ;au mauvais goût et à la légèreté de la foule. Parmi les compositions que M. Bazzini a écrites pour son instrument, je citerai les suivantes Deuxième fantaisie sur la Sonnant- · bula, op. 26 2' Fantaisie de concert sur « Pirata, op. 27 j 3* Le Carillon d'Arras, air flamand varié, op. 36; – 4" Fantaisie sur la Slraaiera, op. 40 – 5" Trois morceaux lyriques (1. Nocturne, 2. Scherzo, 3. Berceuse), op. 41; Concerto militaire, op. 7" Deux morceaux fantastiques ( 1. Ballade, 2. Danse des Gnomes), op. 43; Trois morceaux en forme de sonates (t. Allegro, i. Romance, 3. finale), op. 44. On doit aussi à M. Bazzini quelques compositions vocales HpoveroFan- duKo, Chi «mi? Ostrkhe ded utero, etc.

BAZZOXI (Jemi-Louib) compositeur et professeur italien qui a longtemps vécu en France, était né à Milan en 181G. Il Ht ses étales musicales et commença sa carrière dans sa ville natale, où il donna d'abord, le 24 juin 1830, au théâtre de la Canobbiana, une farta Intitulée i Tre ktartdi, qu'il fit suivre le 27 juin de l'année suivante, de Salvator Rosa, opéra sérieux représenté au même théâtre avec un succès absolument ndgaUf. Quelques années après, Bazzonl vint s'établir à Paris, où il ee livra à l'enseignement du chant et où, vers 1852, 11 se vit chargé des fonctions de chef du chant au Théâtre-Italien. publia alors on cerlaln nombre de mélodies vocales, le Naufrage, Seule au monde, la Pille de Vhdlesse, le Sommtit de l'enfant, Basquinette Voici la neige, l'Uirondelle, quelques morceaux de genre pour le piano Mmprovero, romance sans paroles, la Far fallu, valse poétique, Lagrlma d'addio, rêverie, et une série de six duos Italiens pour chant le Zingare, la Sera, il Brindisl, la Costanta, la Pielà, la Puga délia Schiava. Vers 18*>8,Baiz<mi fit représenter au petit tbéàtre des Folios-Nouvelles une opérette en un acte, le Quart-d'heure de Rabelais, dont la musique était loin d'être bonne; quelques] années après, il retournait en Italie, et faisait jouer sur le théâtre IU-gio, de Turla, on opéra sérieux en 4 actes, il liinnegalo Fiorentino, dont la chute fut lamentable et qui n'eut qu'une scule.représentation. Cet artiste infortuné revint alors à l'avis, où il mourut, au mois de septembre 1871, dans une situation misérable.

BtAUCOIS (.) est auteur d'une Nouvelle Mélkodt de plain-chant, de musique et de serpent (Amiens, 1827, in-8°).

BlvVUUEi; (MABiE-DÈMKMu~ARTiN).Cet artiste distingué, dont le cœur, comme l'esprit, était ouvert à tous les grands sentiments, est mort au mois de décembre 1863. L'Association musicale de l'Ouest, fondée par Beaulieu dans le but de propager dans cette région de la France, à l'aide de belles exécutions, le goût de la grande musique classique, a été créée par lui dans des conditions qri a fait connaître luimême par une lettre adressée à son ami Ha.lévy. Possesseur d'une soixantaine de lettres originales du Poussin, de son testament et de nombreuses notes autographes sur les missions dont le grand artiste avait été chargé pendant son séjour en Italie par l'intendance générale des beaux-arts en France, Bcaulieu avait cru devoir céder ces documents précieux à la Bibliothèque impériale (vers 1859), moyennant une somme de 5,000 francs, qui était loia de représenter