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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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AUKIt (LÉoroLD), violoniste hongrois tôt distingué, né vers t846, a fait son éducation musicale a Vienne et devint ensuite éléve de M. Joacliim. Dès 1863, il se lit entendre avec grand «iccès à Londres, dans les concerts de l'L'nion musicale, s'y produisit de nouveau l'année suivante, et y retourna encore en 18*3. Le jeu de cet artiste se fait remarquer par une sonorité puissante, un excellent mécanisme, beaucoup «le feu et d'expansion, enfin par un grand sentiment passionné et une rare faculté d'ex- pression. Depuis plusieurs années déjà M. Auer est fixé a Saint-Pétersbourg, oii il exerce les fonc. tions de professeur au Conservatoire, de maître de concert et de violon solo au théâtre impérial. AULETTA (Pierre). A la liste des ouvrages dramatiques de ce compositeur, il faut ajouter les deux opéras suivants KMarcftese Sgrana, Naples, th. Nuovo, 1738 •. 2* PAmor costante, Naples, tb. des Florentini, 1739. AU.XE (A.-J.-B.). instituteur et chantre à Marolles (Calvados), a publié en 1881 une Mé- thode pour apprendre facilement le nouveau plaiMhanl (Caen, Poisson, in-8°), bon ouvrage dont it a été fait plusieurs éditions. J. C-z.

AUTERl-MANZOCCHl (Salvatore), jeune compositeur Italien, a débuté par un coup d'éclat en donnant au théâtre de la Pergola, de Florence, dans les premiers mois de 1375, un opéra intitulé Dolores, qui a obtenu un trèsgrand succès, Fils d'une cantatrice fameuse en Italie, M"* Munzocclii, M. Auteri-Manzocclii n'avait d'abord cultivé lamusique qu'en amateur, et des revers de fortune l'ont seuls forcée chercher une ressource dans l'exercice d'un art qu'il n'avait étudié que pour son agrément. Il travailla sérieusement alors, d'abord à Palerme, sous la direction de M. Platania, puis à Florence, avec M. Mabellini. C'est dans cette dernière ville que devait être représenté son premier ou- vrage, Marcellina, et celui-ci était en pleines répétitions lorsque ta maladie d'un artiste chargé d'un des rôles les plus importants en empêcha t'apparition. M. Auteri, sans se décourager, s'attacha alors à un second ouvrage, Doloret, dont un de ses oncles, M. Michèle Auteri-Pomar, qui est à la foi» sculpteur de beaucoup de talent et poète dramatique habile, lui avait confié le livret. Le jeune compositeur donna connaissance du râle principal à une cantatrice de grande valeur et de grand renom, M- Galletll-Glaooli, et cette artiste •voulut aussitôt s'en charger. Dolores fut donc jouée a la Pergoia, et l'œuvre, charmante par elle-même et rendue plut aimableencore par le merveilleux talent de sa principale interprète,

remporta un succès éclatant. Elle fut reproduite aussitôt à Milaj), à Palerme, et dans d'autres villes, et partout rencontra la même fortune. « M. Auteri, m'écrit-on ii'Italle, est une des plus belles promesses de la jeune école Italienne. Sa musique est facile, bien faite, claire, et elle a pour principales qualités la faculté mélodique, l'expression sentimentale et passionnée Sicilien comme Belllni, hi. Auteri est un des musiciens qui ressemblent te plus à ce rnattre. » M. Auteri travaille en ce moment à uo nouvel opéra, il Ae> tji-iero, dont son oncle lui a encore fourni le livret.

AVOL1O ( compositeur napolitain, est l'auteur d'un opéra bouffe en 3 actes, Rosella la Oiardinitra, qui a été représenté avec quelque succès, sur le théâtre Rossioi, de Naples, au mots d'avril 1872.

AZEVEDQ(AiEX«s- Jacob), critique et écrivain musical, est né à Bordeaux la 18 mars 1813. Après avoir acquis avec son père la connaissance des premiers principes du solfége, il entreprit l'étude du violon, puis celle de la flûte. Au mois d'octobre 1832 il vint à Paris, et passa quelque temps, au Conservatoire, dans la classe de Tuluu, tout en faisant partie de l'orchestre de quelques théâtres secondaires, tels que l'Ambigu, le Cirque et les Folies-Dramatiques. ntonlllt il quitta la musique pour les affaires, puis y revint, au bout de qnelques années, pour s'occuper de critique. Il donna d'abord quelques ar(ides au Siècle, à la JFrauce musicale puis, vers t846, fonda lui-méme an journal spécial, la Critique musicale, qui n'eut qu'une existence éphémère. Après avoir passé à la Presse, il entra comme feuilletoniste musical à l'Opinion nationale, et y resta depuis 1859, époque de la création de cette feuille, jusqu'en 1870. C'est là surtout que M. Azevedo a donné carrière à son tempérament batailleur, recherchant avec ardeur les polémiques, frappant d'esto et de taillle, a tort et à travers, et s'inquiétant peu d'avoir raison pourvu qu'il criât fort et qu'il fit beaucoup de bruit. II serait injuste de ne pas convenir pourtant que soir certains pointa de l'histoire d» la musique il a soutenu avec succès quelques discussions.

Malheureusement, et en ce qui concerne la critique des couvres et des artistes, M. Azevedo était doué de deux grands défauts d'une part, son instruction musicale était complètement insuffisante et le mettait dans l'impossibilité de recourir à toute espèce d'étude analytique, sans laquelle il n'est point de critique sérieuse et va.lable; de l'autre, passionné à l'excès, il ne reconnaissait qu'an genre de musiques restai»