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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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̃de Boicldieu fils Ke Touchez pas à la Reine, »o X. BoUsetot Uayitte, d'Auber (rôle d'Andréa); Val d'Andorre, d'Halévys Qiralda, d'Ad. Adam; la F4e aux rotes, d'ilalévy Madelon de Bazin la Chanteuse voilée, de V. Massé OrtilD e( Pytade, de Thysj enfin (au Théâtrc-Lyrique, après sa sortie de l'Opéra-Comique), (a Demoiselle d'honneur, de Semet; i « Christophe Colomb, de Félicien David. Le nombre des ouvrages qu'il reprit est si grand qu'il est impossible le les mentionner -tous. On peut pourtant signaler parmi les plus Intéressants s Jean de Paris, Cendritlm, le Chaperon rouge, Marte, une Folie, le Mulelier, Fra Diavolo, le Postillon de ùonjumeau. Il joua ces deux derniers aussitôt après Cliollet.

En 1852, à la suite d'un désaccord avec la direction Perrin, M. Audran quitta l'Opéro-Cointque «t vint donner des représentations à Marseille, il fit monter la plupart des opéras qu'il avait créés. De 1853 à 1856, H chanta à Marseille, puis à Bordeaux, et, en 1857, retourna à Paris où il créa au Théâtre-Lyrique un rôle dans la Demoiselle d'honneur, de Semet. Pendant les quatre années qui suivirent, II fit de brillantes tournées en province et à l'étranger, puis, à la suite d'une sérieuse maladie, vint définitivement se fixer à Marseille, en f 861. Deux ans plus tard, il fut nommé professeur au Conserva.toire de cette ville, on Il est encore, et où il dirige les classea de chant et de déclamation -lyrique. Il a formé de nombreux élèves, parmi lesquels on peut citer M"" Artot, Praud, Tri.chon, MM. Mayol, Aumerat, Dauphin, qui ont suivi la carrière dramatique, ou se sont voués à l'enseignement.

Cet artiste distingué, qui a rendu tant de services à l'art musical, comme chanteur et comme professeur, a aussi composé beaucoup de mélodies d'nne inspiration gracieuse et facile. Les plus connues $ont i La Colombe du soldat, le 7atabond, Marguerite (avec P. Dupont), le Guide des montagnes. Vous pleures d'être heureux, les Œufs de Pâques, l'Amandier Jleuri, etc., etc. Ces romances ont été publiées à Paris, Bruxelles, Lyon et Marseille,

AUDRAN (Edmond), fils du précédent, est «i Lyon le 11 avril 1842. Il fit ses études à Paris jusqu'à l'âge de 14 ans, et les abandonna pour entrer à l'École Ntedermeyer qui venait d'être fondée. Il y obtint successivement un accessit d'orgue, un accessit d'harmonie, un prix de piano, et, en 1859, le prix de composition. En 4861, il vint, avec son père, se fixer à Marseille

Al. R-o.

où il réside encore, et où il est maitre de chapelle l'église st- Joseph. En 1862,11 Ht jouer au Grand-Théâtre de cette ville un petit opéra intituté l'Ours et le Pacha, dont le poème n'était autre que le vaudeville de Scribe transformé, el qui eut cinq représentations. Deux ans après, it donna au même théâtre la Chercheuse d'esprit, opéra en un acte d'après Favart, qui obtint du succès, et où on remarqua notamment nn charmant duellino. Plusieurs morceaux de cet ouvrage ont été publiés à Marseille par l'éditeur Carbone!. A l'occasion de la mort dcMeyerbeer, il écrivit une marche funèbre qui fut également exécutée au Grand-Théâtre dans une solennité de circonstance. En 1800, il fit représenter, toujuurs à Marseille, mais cette fois, au Gymnase, la Nivernaise, opéra en un acte, qui eut onze re- présentations, puis, en 1868, le Petit Poucet, opérette en trois actes, qui fut accueillie mous favorablement par le publie. En 1873, M. Ed. Audran a fait entendre à l'église Saint-Joseph, à Mar- seille, puis à Saint-Eustache, à Paiis, une messe pour soif, choeurs et orchestre qui dénote un sensible progrès dana son talent. Il y a dans certaines parties, de Kyrlet\'Adoro te suppléa, l'Agnus Dei, un sentiment mélodique distingué, des harmonies ingénieuses, et l'entente des ef. fets.

On connaît encore de cet artiste divers motets inédits, une mazurka et une romance sans paroles pour le piano, une valse chaulée et une romance rustique, publiées chez Carbonel, Mar. seille; 2 mélodies pour la voix, chez Sylvain St-Étienne, à Paris une valse pour le piano, six mélodies, chansons ou sérénades, chez Langlois ¡ enfin chez Pépin frères, à Marseille, Mils 01seaux, romance qu'il a écrite pour être Inter- calée dans une féerie et qui a eu de la vogue. Al. R-D.

AUDUBERT (Jules), professeur de chant à Paris, a publié récemment sous ce titre s l'Art du chant, suivi d'un traité de maintien théâ- tral, avec figures explicatives (Paris, Urandus, 1876, in-8), un ouvrage remarquable, neuf è beaucoup de points de vue et dans lequel on regrette seulement que l'auteur semble vouloir faire passer en seconde ligne, dans l'éducation d'un chanteur, l'étude si absolument Indispensable du soitér.. Cette remarque faite, on 118 peut que louer le professeur de ses excellents préceptes et de son respect pour un art malheu.reusement bien déchu aujourd'hui de son ancienne splendeur, et a la décadence duquel on doit en partie la crise qui sévit depuis si longtemps sur les scènes lyriques de l'Europe en. libre.