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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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mand, né le 13 janvier 1842 à Berlin, ois II n'a pas cessé de séjourner, a déjà su conquérir un rang asse* Important parmi loi musicien* dans un temps relativement court. Son enfance et sa jeunesse furent celles de beaucoup «rurtistes devenus plus tard célèbres, et elles s'écoulèrent dans une situation très difficile. Sa vocation musicale s'annonça dès l'âge de neuf ans il avait alors une jolie voix et entra dans le Dom ckor royal, on il acquit bientôt le rang de soliste. Les impressions qu'il ressentit en exécutant journel. lement la grande musique d'église classique laissèrent une empreinte profonde dans son esprit et formèrent le fond même de son talent bien que d'autres courants de sa vie et une sensibilité naturelle simple et naïve t'aient modifié par la suite dans un sens plus original. A qulw.fi ans II fréquenta la nouvelle académie musicale de Théo- dore Kullak et apprit le piano sous ce professeur tout en étudiant la composition avec Delin et Wuerst. n joua plusieurs années en public et acquit un grand renom comme virtuose mais son goûts le poussaient surtout à produire et il ne tar.la pas à abandonner le piano, pour se donner tout entier à la composition cette détermination lui fut de tout point favorable, même au point de vue purement matériel. Apre» avoir fait jouer avec quelque succès dès J809, sur différentes scènes, son opéra-comique de Cartouche, tombé depuis dans l'oubli, il écrivit en janvier 1873 sa suite hongroise pour orchestre, qui devait répandre son nom dans un public tres-nombreux et le mettre d'emblée hors depair. Il produisit ensuite prévue coup sur coup sa Chanson du Champagne pour cbwur d'homme» et orchestre, un trio pour piano, violon cl violoncelle, le Chant des Nomes pour voix de femmes avec orchestre, un sextuor pour instruments à cordes, plusieurs compositions originales pour piano a quatre mains, trois recueils de lleder, une ouverture de théâtre, bien antérieure au numéro d'oeuvre qu'elle porte, puis enfin la grande symphonie de Frltlof, exécutée d'abord avec un succès exeeplionnel a Berlin sous la direction de Mise, qui se répandit rapidement dans diverses villes d'Allemagne et fut jouée près de vlnllt fois dant la seule saison 1874-75 En l'année 1875, il obtint encore avec sa légende de la Btlle SMustne un succès tel qu'on ne peut le comparer qu'à celui remporté par Gade avec la Fille du roi des Aulnes. Tout ré.cemment, enfin, il a écrit un grand opéra hérpÏrine en quatre actes, Arminius le poème de Mllx Dahn, trèH-diltérent des livrets d'opéras «curants et conçu sous l'influence évidente de la pod.quc de Wagner, a seul été publié, mais la

représentation de l'ouvrage est attendue à Dresde et à Munich.

La symphonie de Filtlof, une des compositions les plus saillante» de M. Hofmann, est véritai blement une wuvre de valeur, aussi remarquable par la chaleur et la puissance de l'inspiration que par la facture harmonique et la richesse de ses développements symphoniques. Pour écrire cette symphonie, M. Hofmann a procédé de la même façon que M. Max Bruch pour composer son beau poème orchestrai et vocal sur le même sujet, c'est-à-dire qu'il a simplement prix, afin de s'en inspirer, quelques scènes capitales dans cette légende Scandinave dont l'antique tradition, re.montant au vit» ou vin' siècle, a fourni à un poète contemporain, le professeur et évêque EsaiasTegner, la matière de la Légende ou Saga de FrlUoJ. L'influence principale qui domine dans toute cette œuvre est l'influence de Wagner dont on retrouve des traces distinctes dans les deux premiers morceaux s Frltlof et Ingeborde, puis la Plainte tftngeborde et surtout dans le dernier, Retour de Friliof, une marche écla- tante et grandiose comme il est dan* le tempérament de Wagner d'en écrire. Dans la troisième partie, Nymphes elMéants de glace dont le contraste entre ces deux puissances des régions boréales est marqué par la lutte obstinée, puis par la réunion de deux motifs caraclérisques celui ci gracieux léger et bondissant, celui-là •l'une allure large et pesante, on pourrait, à étudier de près, reconnaître l'influence combinée de Meniiclssohn et de Brahms mais ces marques évidentes de l'influence des maîtres qu'on re. trouve dan! les oeuvres de M. Hofmann ne vont point jusqu'à affaiblir sa personnalité propre qui se dégage au contraire d'une façon très-nette. Sa Suite hongroise pour orchestre, dédiée à JuImuiiuw Brahms, ,|ui eut à l'origine un succès tel qu'on vit rarement production rie jeune compositeur en obtenir d'emblée un pareil et qui établit du coup sa réputation, est encore une œuvre également remarquable par l'originalité d.- 1'idée mélodique et par la richesse des comhinaisons instrumentâtes. L'auteur a seulement réunir des airs recueillis dans le pays en les faisant ressortir par de piquants contrastes mais ce travail de mise en a-uvre est combiné avec une grande habileté de main et une rare entente des effets d'orchestre. La musique orchestrale a bien toutes les préférences du jeune compositeur et son talent s'y déve'oppe à l'aise; mais ses nombreuses pièces pour piano méritent auss,i de fixer l'attention, car elles sont écrites avec une connaissance snre de la technique de cet instrument, et si elles sont parfois assez dif.