Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 487 à 487 sur 498

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

Format : Nombre total de vues : 498

Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 81%.


à ce théâtre, et fut bientôt engagé au café-contert île l'fcldorado, tout a la fois comme comédien, comme chef d'orchestre et comme compo. siteur; il écrivit pour cet établissement une futile de chansons et de chansonnettes, des saynètes, des opérettes, quittant souvent l'orchestre pour monter sur la scène, et revenant ensuite so mettre à la tête de ses musiciens. D'ailleurs infatigable, et ne ne bornant pas à ce travail, qui aurail sufli à beaucoup d'autres, il trouvait encore moyen de composer la musique de nombreuses pièces qu'il faisait jouer un peu partout les Toréadors de Grenade (paroles et musique, un acte, Palais. Royal, J8O3), te Joueur d* flûte (un acte, Variétés, 1864), une Fantasia (id.,ld., 1865), la Revue pour rien ou Roland à Songe- Veau (parodie en 2 actes, Bouffes- Parisiens, 1885), les Chevaliers de la Table ronde (3 actes, Bouffes.Parisiens, I8B6). Après deux ou trois ans, M. Hervé qui ttait l'Eldorado pour entrer au Iheatre de la Porte-Saint-Martin, où il reparaissait comme comédien dans une ancienne féerie, la Biche au bois, pour laquelle il écrivait quelqiies air& nouveau% (1885), et d-

ques airs nouveaux (1805), et dans une grande revue, intitulée 1867, où se trouvaient aussi plusieurs morceaux de sa composition.

Mais M. Hervé avait à la fois de la jalousie et de l'ambition. It prétendait, ce qui était vrai, avoir inventé ou tout au moins cultivé le premier en France le genre de l'opérette et cependant un rival plus heureux que lui, M. Offenbach, avait accaparé, à l'aide de l'opérette, dont il avait agrandi les proportions, la faveur du public, et, servi par d'adroits collaborateurs et par son Instinct du théâtre, remportait d'énormes succès avec des pièces en plusieurs actes, telles qu'Orphie aux tin fers, liiirbe- Bleue, la Grande Duchesse de Gerolstein, la lielle Hélène, la Vie parisienne, etc. M. Hervé se dit que, lui aussi, 1! pourrait aspirer à des succès semblables, et se faisant de nouveau son propre librettiste, il écrivit les paroles et la musique d'une véritable folie en trois actes, l'Œil crevé, qu'il donna aux Fo- lies-Dramatiques au mois d'octobre 1867, et qui fil littéralement courir tout Paris par son étrai:gelé inouïe cl par les qualités aimables et l'entrain de certains morceaux de sa partitfen. Après avoir fait jouer enrore au Palais-Royal une petite pochade, le Roi d'Amatiboii (1808), il repa. rut aux Folles Dramatiques, avec une nouvelle pièce en trois actes, Chilpérk (paroles et mis. sique, 1808), sorte de grandie parodie historique, qui fut moins heureuse que l'Œil crevé, ce qui ne l'empêcha pas de parodier – lui-même sa parodi et d'écrire la musique de CMlmértc, imiation donnée a VKldorado deux mois après IV ·

riginal. L'insuccès à peu près complet de Chilpéric ne le découragea pas, et six mois après, ait mois d'avril 1869, 11 présentait au public des Folies Dramatiques une nouvelle pièce en trois actes, le Petit Faust, dont cette fois il n'avait composé que la musique, et qui obtint un succès prodigieux. Ce fut à peu près la dernier, et de. puis lors le compositeur n'a point retrouvé de vogue semblable, quoique les Turcs (3 actes, Folies-Dramatiques, 18CO) aient encore été accueillis fAvorablement mais le public a reçu avec froideur, et quelquefois avec hostilité, les ouvrages suivants s le Trdne d'Ecosse (3 actes, Va. riétés, 1871), te Nouvel Aladin (S actes, théâtre Déjazet, 1871), pièce jouée d'abord en anglais, à Londres, et dont le livret de M. Thompson fut traduit parle musicien, la Veuve du Malabar (3 actes, Variétés, 1873), le Hussard persécuté (amplification en 2 actes de la pièce déjà jouée, Palais-Royal, 1873), Alice de Nevers (paroles et musique, 3 actes, Folies-Dramatiques, 1875), la Belle Poule (3 actes, Folles-Dramatiques, 1875), enfin Estelle et Sèmorln (3 actes, OpéraBouffe, 1876). En 18'Oet 1871, M. Hervé, dont l'ambition est exagérée, mais dont on ne saurait nier les facultés artistiques, a accepté un engagement pour aller jouer à Londres, en anglais, son répertoire-, il ignorait alors complètement la langue anglaise, et cependant, au bout de quelques mois d'études, il fut en état de paraître sur la scène qui l'avait appelé, et y obtint un très-grand succès. Pendant l'été de 1874, il retourna à Londres, et organisa au théâtre de Covent-Garden des conceeU-promemenade dans lesquels il conduisait l'orchestre et qui attirèrent le public pendant toute la saison.

Nous avons vu que dans le petit théâtre créé par lui naguère au boulevard du Temple, cet artiste avait Intronisé l'opérette à deux ou trois personnages on peut dire que dans de petites pièces musicales réduites à ces proportions, il avait obtenu des succès mérités. Je ne parle pas île lui comme librettiste; aon imagination vagabonde et sa fantaisie excessive ont donné, sous ce rapport, des produits qui échappent à l'ana- iyse, mals qui parfois étaient vraiment amusants, Kn tant que musicien, on ne peut nier qu'il n'eût quelques qualités de la verve, des idées courtes, m.iis distinguées, élégantes même. des rhythmes aimables et légers, et une instrumentation après [oaiiMmaie.ToinetteetsoncarabinierelVadé au cabaret, pour ne citer que ces d.!ux enfants de sa musette, étaient très-gentiment réussis. Le malheur est que M. Hervé, en élargissant son cadre, n'a pas songé à agrandir sa mauiero.