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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Ange Gasparini, et non de Francesco Gaspariul, l'opéra Intitulé la Fed$ tradita e vendicata; 1 fauteur de la Biographie universelle det Muskient aurait donc fait confusion au sujet de cet ouvrage, et l'aurait placé à tort sous le nom de ce dernier. D'autre part, M. C'erù, qui, dans ses Cenni slorlcl dell'insegnamenlo délia musica ln iMcea, écrit le nom de cet artiste Francesco GuasparM, fixe, d'une façon précise, le lieu de sa naissance àCamaiore, et ta date au 6 mars 1668.

G ASPERINI (A.. DE), écrivain musical frad. çais, s'est fait remarquer par ses tendances vers la prétenduemusique de l'avenir. Après avoir été chirurgien de marine, de Gasperini, qui était né vers 1825, s'était lancé, comme tant d'autre», dans la critique musicale sans avoir pria la peine d'acquérir tes connaissances spéciales né. cessaires à quiconque entreprend cette tache difficile; aussi se bornait-il forcément à des géné. ralités nébuleuses, ce manque de savoir lui interdisant toute espèce de discussion serrée et d'analyse. il s'était acquis pourtant, grâce à la vigueur avec laquelle il brisait toutes les vitres possibles, une sorte de demi-notoriété, et avait été chargé successivement de la partie musicale de plusieurs journaux la Ration la Liberté le Figaro (1861-1867). Collaborateur de la France musicale et du Ménestrel, il avait publié dans cette dernière feuille un travail étendu sur M. Richard Wagner, travail qu'il fit paraltre ensuite en volume, mus ce titre La nouvelle Allemagne n.tiiicale. Richard Wagner (Paris, Heugel, 1806, gr. in-$°, avec portrait et autographes). De Gasperini fonda en 1867 un journal hebdomadaire, l'Esprit nouveau, qui ne vécut que peu de mois, et dans lequel il défendit, du reste avec vi&ueur, honnêteté et un certain talent littéraire ses idées eu matière d'art et de littérature. Doué d'une réelle facilité de parole, il se fit remarquer dans diverses conférences faites par lui sur des sujets musicaux. On assure que c'est lui qui avait réuni et classé Ica matériaux d'un petit livre intitulé Almanach des Musiciens de l'avenir pour 1867 (Paris, librairie du Petit Journal, In-ic). Une brochure intitulée De Fart dans sts rapports avec te milieu social (Paris, Guiraudet et Jouaust, 1860, ln-8»), fut, je crois, son début dans la carrière littéraire. De Gasperini est mort le 20 avril 1868.

GASSIER (ÉnocABD), chanteur français, né en 1822, entra de bonne heure au Conservatoire de Paris, où il fit de bonnes études, et d'où il sortit après avoir obtenu en 1842 les trois acces- sits de chant, d'opéra et d'opéra-comique, en 1843 la deux seconds prix d'opéra et d'opéra-

comique, et en 1844 le second prix de chant et les deux autres premiers prix. Engagé à l'OpéraComique, il débuta a ce théâtre au mois d'avril I8U, mais n'y fit qu'une fugitive apparition, et bientôt quitta la France pour embrasser la carrière italienne. Il se lit entendre suce Oisivement à Païenne, Milan, Vienne, Venise, fut accueilli favorablement, et épousa dans le cours de ces voyages une jeune chanteuse espagnole, avec laquelle il fut engagé pour l'Espagne. Pfndaut trois années, de 1819 à 1852, tous deux obtinrent de- grands succès à Madrid, Barcelone, Séville; au moi» de novembre 1854, ils venaient débuter au Théâtre-Italien de Paris dans le Barbier de Si- ville, étaient bien reçus du public, puis allaient passer plusieurs saisons à Londres, de là se rendaient à Moscou, et retournaient en Espagne, où M"" Gassier mourait en îsûo. Gassier ne sur- vécut que de quelques années à sa femme, car lui-même mourait à la Havane, le 18 décembre 18*1.

Cet artiste possédait une très-belle voix de baryton, franche et bien timbrée, qu'il conduisait t avec talent, et il chantait avec une égale liabileté le genre bouffe et le genre dramatique, bien que le premier lui fut réellement plus favorable.

GASSIER (Joskka FEHNAIVDEZ, épouse), femme du précédent, était née à Bilhuoen 1821. Son premier maltre, le fameux ténor Pasini, l'avait tirée des chœurs du théâtre royal de Madrid, où sa belle voix de soprano sf'ngato était comme i>er<lue, et avait fait son éducation musicale. En 1848, étant en Italie, elle avait épousé Gassier. Ses succès lurent surtout retentissants & Milan, où, dans l'espace de quelques mois, ullc ne chanta pas moins de trente-six fois le rôle de Rosine du ISaibicr, dans lequel elle était surtout charmante. C'est pour elle que le jeune maestro Venzano écrivit, à Génes, la fameuse valse vocale connue sous le nom de valse de Venzano, qu'elle intercalait dans la srène de la leçon de cet ouvrage, et que toutes les cantatrices proptgarnit bientôt par toute l'Europe. H"" Gas'icr possédait un soprano très-pur, d'une grande étendue et d'une étonnante agilité, surtout dans le registre supérieur, et elle chantait, sinon ton.jours avec un goût parfait, du moins avec une bravoure et une crânerie incomparables. Elle mourut à Madrid, le 8 octobre 1866, des suites d'une maladie nerveuse dont elle avait pris le germe à Moscou sous ce climat russe si meurtrier pour les chanteurs.

♦GASTIXFX (LÉoN-GusTAVR-Cri'MEN). Cet artiste fort distingué est né le 15, et non le 13 août 1823. Il ne suivit point de classe d'harmonie