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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...
Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte
Éditeur : Firmin-Didot (Paris)
Date d'édition : 1878-1880
Sujet : Musique
Sujet : Musiciens
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 2 vol. ; in-8
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Description : Bibliographie
Description : Biographie
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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et te chargea de là direction de «a chapelle, fonctions qu'il partageait avec le célèbre Marcos Portugal. Garcia était fort instruit dans son art et possédait la plua riche collection musicale qui existât au Brésil, collection qu'il avait formée en achetant tout ce qu'on publiait de plus remarquable en Europe en fait de musique. On cite un Te Deum chanté à Rio de Janeiro en 1701, comme un de ses meilleurs ouvrages. M. Porto.Aleitre a fait l'éloge de ce compositeur (Itevisla irimensal do Instlluto, vol. XIX, pp. 364378). J. deV. GARCIA (Maruno), compositeur espagnol, né à Aoix, dans la Navarre, le 20 Juillet 1809, entra comme enfant de chœur à la cathédrale de Pampelune en 1S17. Il y étudia le solfège et le chant sous la direction de Mateo Gimenw, puis, «'étant livré à l'étude du violon, il obtint une place de violoniste dans la chapelle de la même église. Ayant ensuite travaillé l'harmonie et la composition avec un artiste distingué, José Guel- beiizu, organiste de la paroisse de Saint-Saturnia, II fut nommé, au bout de quelques années, professeur à la chapelle da la cathédrale, et de»vint plus tard directeur le l'école demusiquede sa ville natale. Cet artiste a écrit un grand nombre de compositions religieuses, fort estimées, et qui se font remarquer, dit-on, par la clarté et l'élégance des idées, par la bonne structure des morceaux, par la facilité d'exëcutiou, et surtout par un goût très-pur.
GARCIA ( Un musicien de ce nom a fait représenter en 1854, sur le théâtre de Cagliari (Sardaigne), un opéra bouffe Intitulé fHnerali e Danse.
GARCIA (Mm<! EtclxiE), née MAYER, a terminé, je crois, sa carrière dramatique a Madrid, et faisait partie, en 1858, de la troupe du théâtre italien de cette ville. Elle avait fait sa première apparition en 1830, h Novare, sous les yeux et sous les auspices de sa belle-soeur, la Malibran, qui levait prise en tendre affection. Aujon iVhui, et depuis longues années di'ja, M"» Eugénie Garcia est considérée comme an des meilleurs professeurs de chant de Paris. Elle a publié quelques romances, la leçon du llosstguol, Dors, mon enfant, Romance tlramali'jue, etc., dout c;ll« a mit les piinilts et la musique. Mm> Eugénie Garcia a reçu du roi des Pays-Bas la grande médaille d'or du Mérite, décoratlun tout artistique, qui se porte en sautoir, et que le même monarque avait donnée jadis à M0» Malihran.
GARCIN est ne a Bourges te tt juitiet dit), violoniste, est né à Bourges le 11 juillet 1830. Dès l'Age de neuf ans il était admis, au Conser-
vatoire de Paris, dans la classe de solfège de Pastou en 1843 il devenait élève de Ciavel pour le violon, et passait, en 1846, dans la classe de M. Alard; «filin il eut encore pour professeurs, dans cet établissement, M. Ba/.iu pour l'harmonie et accompagnement et Adam pour la composition. Voici la liste des récompenses qu'il obtint au Conservatoire 2* prix de solfège en 1843 et 1" prix en 1844 accessit de violon en isis y accessit d'harmonie et accompagnement en 1849; enfin, 2* prix de violon en 1851 et 1er prix ep 1853. Attaché à t'orchestre de l'Opéra en qualité de second, puis de premier violon, M. Garcia devint ensuite deuxième violoa solo, et est aujourd'hui troisième chef d'orchestre et premier violon solo. Son jeu pur, correct et éh'gant a fait choisir M. Garcin comme professeur d'une des deux classes préparatoires de violon rétablies an Conservatoire en 1875; l'arrêté ministériel qui le nommait à cet emploi est du 11 octobre de cette année. Cet artiste distingué, qui fait partie de l'orchestre de la Société (les concerts, a exécuté dans une des séances de cette société un concerto de sa composition, qui, sans être une œuvre absolument supérieure, se faisait remarquer cependant par la grilce du style et la distinction de la furiiie. M. Garcin a écrit encore, outre unconcerlino d'alto, diverses autres compositions pour son instrument,dont quelquesunes ontélé publiées chez l'éditeur M. Lemoine. GARD! U-'iuNçuis;, était né a Venise dans la seconde moitié du dix-huitième siècle. A la liste de ses ouvrages dramatiques, il tant ajouter une farsa intitulée la Pianc/la perdula qui, représentée à Mudène en même temps qu'une autre farce de lui, la Donna ve la fa, le t j mars isoi, n'obtint pas moins, avec calta-ci, de vingtquatre représentation;; consécutives.
GARIBOLDI (Giuskwe), flûtiste et com.positeur d'origine itulienne, a publié en France un grand nombre de compositions pour la flûte. Il faut citer entre autres les suivantes Vingt études chantantes, op. 88 (Paris, Leduc) Petite école de la musique d'ensemble et d'accompagnement pourpiano avec flûte ou violon, ad libitum, (Bruxelles, Schotl); le Repos de VétHde, dix fantaisies, op. 49 (id., id.); le Décamiron des jeunes flùtUlea, dix |«lit«h fantaisies (i.l., id.) j l'Indispensable, grande étude-caprice, op. 48 (id., id.); Illustrât ions élégantes et faciles sur dix opéras (Paris, Brandus) j Soirées du flûtiste amateur, 14 transcriptions mélodiques sur les opéras de Verdi, op. 72, ( Paris, Escudier) Fanfaisie sur Faust (Paris, Clioudens) Fantaisie sur Roland à Noncevaux (i.l., id.) j etc., etc. M. Gariboldi a écrit aussi la musique de deux opéras-