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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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G

CJABET (Ciurmm), peintre miniaturiste, né à Courbevoie en 1 793, a publié te livre suivant Dictionnaire des artistes de f école française au XIX* siècle, peinture, sculpture, architectore, gravure, dessin, lithographie et composition musicale (Paris, Vergne, 1831, in-8°). Bien que ce livre soit fort Incomplet en ce qui concerne les musiciens, puisque, parmi ceux-ci, on cherche vainement tes noms de Berton fils, Henri lilanchard, Champein, Daivimare, Fr. Duvernoy, Habeneck, Ladurner, Norblln, Plantade, Salleniin, Solié, Tulou, Vogl, etc., cependant on y trouve snr certains artistes quelques renseignements utiles et peu connus,

̃ GAitRlËLLI (Le comte Nicoim), est né à Naples le 21 février 1814, et a étudié l'harmonie et la composition avec Zingarelli et Donizetti. Onapeine à comprendre comment un musicien aussi médiocre à tous égards a pu fournir une carrière aussi active, et comment il s'est trouvé tant de théâtres importants pour accueillir les fruits de son imagination débile. M. le comte Gabrielli n'a pas fait jouer, en effet, moins de vingt-deux opéras, dont dix-neuf représentés à Naples et trois à Paris, et il n'a pas écrit moins de soixante partitions de ballet, toutes sans mouvement, sans vie, sans couleur et sans grâce. A la liste de ses opéras italiens, il faut «jouter au moins Ester et Il liugiardo veriliero, et à celle de ses ouvrages français les Mémoires de Fanclietle, un acte, donné au théâtre Lyrique en 1805. Quant a ses ballets, il serait «bsolument impossible d'en citer les titres; jeux qui sont venus à ma connaissance sont Edwige, la Sposa Venezlana, Paquila, Nadan, il Rayât di Benares, donnés à Naples, l'étoile vit Messine (Paris), Yotle (Vjpnne), les Aimées (Lyon), VAssedio di ScMraz (Milan, th. de la Scala, 1850), etc., etc.

GABST(A ), compositeur allemand. est fauteur d'un drame lyrique, le Dernier Jour 4e rompdi, qui a été représenté a Breslau le 16 avril 1864.

GABUSSI (Vincenzo). Le sentiment pénétrant des nombreuses mélodies vocales publiées par.ee compositeur, l'avait fait surnommer en Italie il nuovo Schubert. Son premier opéra, i Furblal cimento, fut représenté à Mo* dène le -i février 1825. Parmi ses autres ou-

vrages, Il faut citer Brnanl. représenté en 1834, au Théâtre-Malien de Paris, pour lequel il avait été expressément écrit, Clabussi est mort & Londres, le 12 septembre 1846. 8a «tour, M"* Rita Cabu&ri, obtint en Italie de grands saccès comme cantatrice dramatique; née en 1812, elle épousa un chanteur renommé, le baryton De Basslnl, et quitta la scène fort jeune, pour se retirer à Naples. GADE (Ninjs-Giiiuïme) compositeur danois, est depuis longues ^années déjà chef d'or- chestro du théâtre royal de Copenhague, directeur de la société des concerts l'Union musicale, et maître de la chapelle royale de Danemark. C'est en 1802 qu'il fut appelé à exercer ces der- nières fonctions, et en t875 il célébra le vingt* cinquième anniversaire de son entrée comme chef d'orchestre à l'Union musicale, qui lui fit, & cette occasion, un cadeau de 9,000 kronen. L'année suivante, M. Gicls Nade reçut de ses compatriotes, qui sont justement fiers de la renommée qui s'est attachée à son nom, un hommage peu commun ;dans le budget de 1876, le Folfceth'mg danois (Chambre des députés) vota deux pensions viagères de 3,000 couronnes chacune en faveur de deux compositeurs nationaux dont les travaux avalent fait la gloire de leur pays ces deux compositeurs étaient M. Berggriin et M. (fiels Gade. Deux ans aupanvant, ce dernier avait été élu membre étranger de l'Académie des Arts de Berlin.

On sait que la popularité de cet artiste fort distingué a commencé 'd'abord en Allemagne. Lorsqu'après'la guerre du Sleswig II crut devoir retourner dans sa patrie et s'y établir définitivement, il fut l'objet des sympathies générales i mais cela ne l'empêcha pas de faire de fréquents voyages en Allemagne, et surtout à Leipzig, pour y faire entendre ses œuvres, qui obtenaient toujours beaucoup de succès. Le nom du compositeur se répandit aussi en Angleterre, oii il a été appelé plusieurs fois et où il écrivit, pour un festival, une cantate intitulée the Crusaders. Peu connu en France, il nous est difficile de juger la valeur de l'artiste, dont on n'a guère exécuté que l'ouverture à'Osslan, une ou deux symphonies, et son andante sostemtofmt orchestre (op. 15), qui ont figuré sur les programmes des Concerts populaires.