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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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l'année suivante, dans Hippolyte et Aricie, elle | faisait retour à l'Opéra, elle resta jusqu'à sa mort. Parmi les rôles qui lui firent le plus d'honn«ar, on elle surtout ceux de la Haine dans Orphée, d'Alceste, de Méduse dans le Persde do Philidor, et d'Ernelinde dans la seconde reprise qui eut lieu de cet ouvrage du même mattre. Elle était laide, et sa voix était simplement suffisante-, mais son âme ardente, la passion brûlante qui l'animait, un sentiment pathétique qui allait jusqu'au sublime, en firent une des plus admirables cantatrices dramatiques qu'on eût jamais vues sur notre grande scène musicale. Ces qualités exceptionnelles forent justement cause de sa mort prématurée. M"' Dnrancy relevait & peine d'une maladie grave lorsque Pbllidor lui confia le rôle important de Méduse dans son Pmée. Elle ne se ménagea pas pendant les études, et, une fois en présence da public,' se livra si complètement et laissa tellement débor.der sa passion',» que (de pareils lefforts lui furent fatals. Elle donnait surtout un accent incomparable à l'air si magnifique J'ai perdu la beauté qui me rendait si vaine. Mais bientôt elle n'eut plus la force de lutter contre un tempérament artistique qui l'emportait outre mesure elle retomba malade, et cette fois si gravement, qu'elle mourut le 28 décembre 1780, deux mois après avoir fait cette dernière création.

« Cette excellente actrice, disait VAlmanach musical de 1781, se distinguait dans tons les rôles par la sensibilité de son Ame, par la vérité de ses gestes, par la grâce de sa démarche, la noblesae de son maintien, et par une infinité de petits détails qui ne pouvolent être aperçus que dans une actrice du premier mérite. » Un autre recueil spécial, les Spectacles de Paris (pour 1782), disait de son côté Arec une figure marquée, elle avoit trouvé le secret de plaire dans le rôle de Colette (du Devin du Village); tendre et noble dans Ernellnde, touchante dans Castor,'elle étoit sublime dans Clytemnestre et se faisoit encore admirer dans les rotes de la Haine et de Méduse. Elle étoit si passionnée dans les râles qu'elle faisoit oublier sa figure. Si elle n'a pas été la meilleure chanteuse de POpéra, elle en a été sûrement la plus grande actrice. Il ne lui a manqué que de la beauté pour faire rendre plus de justice à ses tatens concernant la déclaration et pour exciter l'enthousiasme. » Peu de semaines avant sa mort, et à propos de son admirable interprétation du rôle d'Krnelinde, M'" Durancy, à qui le public avait déjà témoigné sa satisfaction, recevait de Favart les vers suivants: 1

O Durancy, par qilolt charron (luiuar*

Par quel heureux prestige alxiKi.tunos tenir

eut l'effet de ion art «nprtrae.

Je cemr»à l'Opéra pour VenMndreet te voir;

L'aclion dttparilt, tu trompe» mon espoir

Je ne volt pliuqu'EmcIiade ellc-mêrac.

DURAND (tmiK), professeur et compost- -f '9> J teur, né à Saint-Brieuc (Câles-du-Nord) le 16 fé-

vrier 1830, vint de bonne heure il Paris, et fut

admis au Conservatoire de cette ville en 1845,

n y fit de bonnes études et tut successivement

élève de M. Napoléon Alkan pour le solfège de

M. Bazin pour l'harmonie et d'Halévy pour la

composition. Après avoir obtenu Un premier prix x

de solfége en 1847, un accessit et un premier

prix d'harmonie et accompagnement en 1850 et

1851 il se présente en 1853 au concours de

l'Institut et se vit décerner le second grand prix

de Rome. M. Emile Durand se livra alors à l'ensei-

gnement déjà, depuis 1850, et bien qu'étant en-

core dlève da Conservatoire pour la composition,

II avait été nommé professeurd'une classe de sol-

fège. Il conserva cette situation jusqu'en 1871,

époque à laquelle il devint professeur d'harmonie

et accompagnement en remplacement de M. Ba-

zin, qui devenait professeur de fugue et de com-

position. M. Durand a publié un assez grand

nombre de mélodies vocales dont quelques-unes

sont empreintes d'un sentiment délicat, et dont

une entre autres, Comme à vingt ans, a obtenu

un succès populaire et prolongé. Il a, en outre,

fait représenter deux petits ouvrages l'i'Étixlr

de Cornélius, opéra-comique en un acte (Fan-

taisies-Parisiennes, 3 février 1808 ) d'un tour

aimable et élégant l'Astronome d» Pont'

Seuf, pochade musicale en un acte (Variétés,

18 février 1869). M. Durand prépare en ce mo-

ment un Traité d'harmonie, ainsi qu'un Traité

d'accompagnement de la base chiffrée et du

chant donné,qni doivent parallre prochainement.

DURAND (Mabie-Accbste), compositeur

et éditeur de musique à Paris, est né en cette

ville le 18 juillet 1830. Fils d'un artiste qui était

professseur de musique au collége Rollin 41 fit

d'excellentes études littéraires dans cet établis-

sement, et comme il avait étudié déjà la mu-

sique avec son père, il se livra, une fois muni

de son diplôme de bachelier, à l'étude de l'har-

monie et de la fugue sous la direction particu-

lière de MM. Bazin et Savard. Il ne fit que passer

au Conservatoire, dans la classe d'orgue de

il. Benoist mais y resta cependant assez de

temps pour puiser dans les excellentes leçons de

ce professeur un amour sérieux de cet admi-

rable instrument, et pour en retenir les bonnes

traditions de son enseignement. Après avoir ter-

miné son éducation musicale, M. Durand devint