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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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se laissant oublier. C'est là, uns avoir Jamais pu donner la mesure de «a valeur, que mourut cet artiste honorable, au mois de novembre ou de décembre 1858. 11 était âgé de quatre-vingtcinq ana.

DREUX (R •}-•̃), counu sous le nom de Dreux le jeune, fils du flûtiste JacquesPliililipe Dreux (V. Biographie universelle des Musiciens, t. III), a publié, outre les morceaux signalés à son nom, un concerto de piano, avec accompagnement de deux violons, alto, basse et cor. Dreux entreprit aussi, avec l'organiste Lasceux, la publication d'un recueil périodique tiens titre, composé de pièces de claveds et de morceaux de chant, dont l'éditeur était H"* Girard. Ce recueil paraissait à raison de vingt-quatre numéros par an, et Dreux en fournissait douze pour se part.

DREXEL (P.), guitariste et compositeur allemand, a publié, pour le chant et pour la guitare, on grand nombre de compositions parmi lesquelles je signalerai les suivantes 12 Marches pour guitare, op. 12 Petit bouquet mélodieux, 12 pièces faciles pour guitare, op. 15; 6 Polonaises pour guitare, op. 18 et 1S; Recueil de pièces faciles et agréables pour la guitare, à l'usage des commençants, op. 31; 12 Exercices instructifs et amusant» pour la guitare, op. 46 et 47 8 Polonaises pour guitare; 9 Rondos pour la guitare, op. 60; 6 Cotillons pour guitare avec piano, op. 28; Ueder avec accompagnement de guitare, op. 15; 6 Ueder, id,. op. 20; 20 lieder, id., op. 32; 8 lieder, M. DREYSCHOCK (Alexandre). Cet ar. tiste extrêmement distingué est mort à Venise, le 1" avril 1869. Depuis 1862 11 était pro. fesseur au Conservatoire de Saint-Pélersbourg, et depuis 1805 pianiste de l'empereur de Russie, en môme temps que mattre de chapelle du gramt-duc de Hesse-Darmsladt. Les (ruvri-s publiées par lui pour le piano sont au nombre de 140 environ.

DREYSCHOCK (Raymond), frère du précédent, l'a précédé de peu de semaines dans la tombe. JI est mort a Leipzig, le 6 février 1869.

DROIJET (Louis-FiUNçors-PinupfF.), flûtiste fort distingue et compositeur pour son ins- trument, est mort à Berne, ou il s'était retiré depuis plusieurs années, au mois d'octobre 1873. Je n'aurais pas à m'étendre davantage sur cet artiste, si dea documenta d'un genre parti.culier nVtnient venus, à son sujet, faire revivre une question qui, d'ailleurs, n'est pas sans quoique intc-rAt. On sait que ta reine Hortense, femme du roi de Hollande Louis Uonaparte et

mère de Napoléon III, avait sinon des aptitude», du moins des prétentions musicales, et qu'elle a publié sous son nom on certain nombre de romances et de chanta dont elle aurait composé la musique, et dont l'un Partant pour la Syrie, a acquis, par suite du caractère politique qu'on lui a attaché, une sorte de célébrité. Mais on sait aussi que la paternité de ce chant prétendu national lut a été contestée plus d'une fois et qu'a a été attribué à plusieurs artistes, entre autres au fameux harpiste Dalvimart, Or, s'il fallait en croire le témoignage de Drouet en personne, nul autre que lui ne serait l'auteur de la musique de Partant pour la Syrie. Schilling, quiécrivait il y a trente-cinq ans, el qui tenait sea renseignements de Drouet lui-méme, l'avait donné à entendre lorsqu'il disait « Drouet s été la secrétaire musical de la princesse Pauline, sœur de l'empereur Napoléon. Celle princesse- composait des romances, mais elle ne savait pas- les écrire, et Drouet était chargé de cette tache. La vie de la princesse Pauline a été assez commentée par les faiseurs de Mémoires, mais non, point de telle façon qu'il ne restât quelqueobscurité dans les détails. On en peut dire autant en ce qui concerne Drouet. Parfois il était appelé vers une heure de l'après-midi chez la princesse, celle-ci se trouvant encore au lit; elle fredonnait quelques notes « Comment trouvezvous cela, monsieur Drouet? Charmant,. « princesse. Vraiment ? MetleHe donc sur le « papier. » Et Drouet écrivait aussitôt quelque chose de sas propres idées, car la princesse ignorait absolument ce qu'il y avait à faire de trois uu quatre modulations dont se compose une romance. Drouet occupa aussi les fonctions de secrétaire musical de la reine Ifortense, et ce serait sous la dictée de la reine qu'il aurait écrit la romance Parlant pour la Syrie. Drouet n'a pas été récompensé, ainsi qu'on l'a dit, de tout le temps qu'il a consacra à la reine. » (Universa 1-l.cxicondcr Tnnkunsi. Su[i|iIcmentblaU, von G. Schilling, Stuttgart, 1811.)

Drouet a été lui-même bien plus explicite lorsque, plus tard, – il y a quelques années, –il publia, dans un journal allriuand, des Mémoires ou des fragment* de Mémoires sur sa vie artistique. Je n'ai pas en ce journal A ma disposition, mais j'ai eu sous les yeux trois numéros d'une feuille spéciale de Chicago, the Musical Indépendant (novembre et décembre 1872 et janvier 1873), contenant une traduction anglaise de la partie des Mémoires de Drouet qui a trait à Partant pour la Syrie. La reine Hortense, on le sait, vivait en mésintelligence presque continuelle avec son époux, le roi Louis,