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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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M. D'Laine a attaché à la table du clavier deux bascules, qui éloignent le» cordes de la roue à volonté oo qui les ta rapprochent. L'utage ai.ternatif de cet deux cordes donlle beaucoup d'étendue à cet instrument. Il n'a point les bour- donnement» de la vielle!» «w ton* nasards on n'entend point le cliquetis do clavier, qnt fatigue presque toujours l'oreille. M. D'Latne a placé sur la table de ton Instrument douze cordes de clavessin, qui lui communiquent un son plus nourri et plus argentin. La rue peut être déplacée ou changée. Le violon-vielle peut* servir dans tous les concerts et surtout à accompagner lea voix. M. D'Laine a eu l'honneur de jouer du violon-vielle en présence de Madame, de Madame la comtesse d'Artoia et de Madame la Duchesse de Chartres. L'Académie des sciences a honoré cette invention de son suffrage. On 'peut apprendre, en très.peu de temps, à jouer du violon vielle. Quelques mois d'étude et quelques leçons données par M. D'Laine suffisent poor exécuter de petites sonates ou des duos. »

Je ne sache pas que DXaine fit partie d'aucun orchestre de Paris ni qu'il fût compté an nombre des luthiers de cette ville. Voici seulement la mention que je trouve a son sujet dans les Ta.blettes de renommée des musiciens (1785) « D'Laine, mattre de vielle, est renommé par les agréments qu'il a ajoutés cet instrument, en lui prêtant des sons aussi moelleux, aussi Itatteurs à l'oreille et aussi longtemps filés qu'ils peuvent t'être sur le violon. »

DLUGOSZ (.), facteur d'instruments à Varsovie, est l'inventeur d'nn piano-orgue baptisé par lui du nom â'Œolopantalon qui lit un certain bruit & l'époque de [son apparttion en 1825 et qui fat joué par plusieurs artistes de talent, entre autres par Chopin. Cet instrument fut produit lurtout avec succès dans un concert donné à Varsovie, oh il servit à accompagner Jes clicrars de Faust du prince Radzywill ainsi qu'une cantate d'Elsner. La Gasette musicale de Leipzig, en faisant connattre l'invention de Dlugosz, disait que son Qùolopantalon ressemblait beaucoup à VŒolomelodikon précédem. ment Imaginé par Brunner.

DLCZEWSRI (Stanislas), facteur d'orgues distingué, est né en Pologne dans les premières années de ce siècle. Il a construit, entre autres, pour la nouvelle église de la ville de Duhszty, en Lithuanie (1856), un orgue qu'on dit extrêmement remarquable.

DOBET (.), professeur de clavecin à Blois, a publié à Paris, en 1771 Sonate en symphonie pottr le clavecin, faite pour être exécutée par deux personnes sur le même

instrument le Printemps, ariette, avec accompagnement de clavecin, violon et basse, ad tibitvm.

DOBRUÇK1 mrmm), luthier polonais, exerçait sa profession à Cracovie, où il mourut en 1602. L'établissement qu'il dirigeait était considérable, et tout porte à croire que, loin de travailler seul, il employait un certain nombre d'ouvriers. En effet, un inventaire dressé après sa mort et qui donnait l'état du matériel de sa maison, an bote travaiilés et en Instruments inachevés, comprenait on grand coffre contenant des formes pour les basses s on autre coffre avec du bois pour faire des violons une caisse remplie i de chevilles pour les violon; trois soixantaines de tables d'harmonie pour les cithares; orne formes de cithares; six formes de dessus trois formes de ténors; trois formes de quarante violons ina- chevés; vingt-trois tables inférieures} quarantesix couvercles de dessus pour les violons; un atelier pour faire des violons; douze planches de platane pour la fabrication des violons; quarante «tes de cithares une marque de cithare. Un tel assortiment semble Indiquer que le eommeree de la lutherie élalt fort important en Pologne à cette époque.

DOBBZYNSKI (Ignace), violoniste très, distingué, compositeur de talent et professeur renommé, naquit dans la province de Wolhynie, en 1777 ou 1778 (1). Pendant dix-huit ans il resta attaché comme premier violon à l'orchestre du sénateur Ilinski, à Romanow, écrivant la musique de pillsieure opéras et ballets pour le théâtre parliculier dece grand personnage, il s'établit ensuite comme professeur à Wionica, puis àKrzemicnieç, et enfin alla se fixer à Varsovie, son fils occupait déjà une grande situation. Dobrzynski termina sa carrière en cette ville, où II mourut en 1841, âgé d'environ soixante-que»"> ans. Cet artiste s'était diattoftuéd'une façon toute particulière dans la composition dea Polonaises, sachant donner a ce genre de morceau son rhythme véritable et son accent national. Son fils devait, après sa mort, publier une collection de ces Polonaises. J'ignore si ce projet a été exécuté.

DOBRZYNSK1 ( Icnace-Féux), et non Jean- Félix comme il a été dit par erreur dans la Biographie universelle des Musiciens, est mort à Varsovie le 10 octobre 1807. Dans sa jeunesse, il s'était lié d'une façon intime avec (0Cet»tUte6taltl« pire de celui que «Us appelle Jtan-Féltt, et auquel M. Albert Sowtnaki, dans «*• Muncieni polonais et slaixi, «tant tes priinom» 4'lgoaeeFélix.