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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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théâtre 1" les Amusements champêtres, 1749; 9° V Amour piqué par une abeille et guéri par un baiser de Vénus, 1753; S" Vérnu et /ttonis, 1759.

DE8CIIAMPS (Mademoiselle), vlolonlate fort <lUtl»guée, élàve de Capron, obtint de grands succès au Concert spirituel, en 1778 et 1779, en exécutant plusieurs concertos de son maître, de Jarnowirk et de Bach.

DES COMMUNES (J.), ), musicien néer. landais dont le nom indique une origine française, naquit & Gouda en 1*59. Fils d'un chanteur qui appartenait à la. chapelle du prince Chartes d'Autriche à Bruxelles, et qui lui enseigna les premiers éléments de la musique, il s'adonna à l'étude do violon, entra à l'âge de quatorze ans dans l'orchestre du théâtre allemand d'Amsterdam, et plus tard se fixa à Leu warilen, où il donna une vive impulsion à l'art musical et fonda une société artistique intitulée Audd et Tace, dont il fut le directeur de 1783 à 1S32. C'est aussi lui qui créa l'école de musique de cette ville, dont eut la direction depuis 1820 jusqu'en 18M. Des Communes a composé plusieurs messes, des motets, une symphonie, uu concerto, et il a écrit la musique de deux opéras Bel mtl/imeisje von Bercy, et Bel dorp in'l gtbergtt. 11 est mort en 1841, à l'âge de 82 ans. DESFOXT.YINES (Jkah), prêtre et musicien, était chanoine à Cambrai en 1384. On cutiserve dans la bibliothèque de cette ville dos chants religieux à plusieurs voix de la composition de cet artiste.

DESFORGES (.). Un artiste de ce nom a écrit lit musique d'une Cantate à Rolrov, exécutée à Dreux, le 30 juin 1807, pour l'inau.gnration en cette ville de la statue de Rotrou. DESFOSSEZ (Ar.niu.iO, violoni-te amaleur et écrivain surlamusique, né à Douai vers 1810, est mort à La Haye, où il était fixé depuis près de trente ans, au mois de mars 1871. Les exigences de la profession commerciale qu'il exerçait en cette ville ne l'empêchaient point de se livrer à son goftt très vif pour le théâtre et la musique, et pendant de longues années il fut le correspondant artistique spécial, à La Haye, dedivers journaux parisiens: la Ménestrel, la France musicale, la Revue et Gazette des Théâtres. Il a rédigé et publié aussi, dans cette ville, pendant toute l'année 1856, une feuille mensuelle écrite en français, la Hollande musicale, qu'il reprit dix ans après et dont il donna encore un certain nombre de numéros en 1866 et 1867. On lui doit encore les deux écrits suivants r Festival de Rotterdam, hommage à lit so. ciété de Toonkuntt (La Haye, ». d. i 1854], in 8°);

V Henri Wieniamki, esquisse biographique- (La Haye, 1856, in 8°). Les facultés mentales de Detfossez s'étaient dérangées dans les dernière» années du son existence, et il mourut cornpUlement fou.

DESHAYES(PHOspER-DiDiEn). Les détails de l'essence de ce compositeur sont complètement inconnus, et après fait jouer une quinzaine d'ouvrages dont plusieurs obtinrent un brillant succès, 1 disparut si complètement du mouvement artistique parisien que le lieu et la date de sa mort sont demeurés absolument Inconnue. Cela est fâcheux, car Deihayes était un artiste fort intéressant, dont le talent est incontestub'e; mais pour ma part, les efforts que j'ai tentés pour découvrir ce qu'il avait pu devenir après la Révolution sont restés tout a fait infructueux. Sa mort pourtant n'a pas été mystérieuse car un de ses collaborateurs, Alexandre Duval, la rap.pelle dans la préface d'une de ses pièces, Delta ou la Femme à deux Maris, dont Desliayes lit la musique. Voici comment, dans cette préface, Duval parle de son collaborateur « On venait de donner au théâtre Louvois une pièce du Mari à deux Femmes, dont la musique étaitdeSeshayes, compositeur jusqu'alors inconnu, mais estimé comme un homme à talent et un parfait honnête homme. J'avais l'occasion de le voir à peu près tous les mois; nous nous trouvions de garde au même poste on suppose bien que dans do pareilles rencontres un auteur et un musicien ont tout le temps de parler d'un art qui réunit d'une manière si intime leurs affections réciproques. Je lui fis les compliments qu'il méritait sur ton opéra de Zclia ou le Mari à deux femmes, et je lui dis à ce sujet que je connaissais une tragédie anglaise qui en offrait la contre-partie. Il me pria avec tant d'instance de l'arranger pour le même théâtre, que quelque difficulté que m'offrit un sujet qui me forçait de placer une femme entre deux maris, je lui promu de le tenter. En effet d'une tragédie très-noire, je Os un drame assez intéressant. L'ouvrage fut reçu par le théâtre et mis en musique par mon camarade dans la garde nationale. Soit qu'il y eût de sa faute ou de celle du poète, cet ouvrage, tout en ayant du succès, n'augmenta ni sa réputation ni la mienne. Il contribua même si peu à la prospérité de l'entreprise, que peu de temps après de nouveaux administrateurs changèrent le genre des pièces que l'on jouait il ce théâtre, et que notre Bella fut engioutie avec tant d'autres dans le fleuve d'oubli, qui emporterait dans son cours les travaux du monde entier, st quelques pêcheurs adroits n'en sauvaient de temps en temps quelques débris. Si je préserve pour un Instant notre héroïne de sa