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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...
Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte
Éditeur : Firmin-Didot (Paris)
Date d'édition : 1878-1880
Sujet : Musique
Sujet : Musiciens
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 2 vol. ; in-8
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Description : Bibliographie
Description : Biographie
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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maître* pour piano et violoncelle, un quatuor pour instruments à cordes, un trio pour piano, violon et violoncelle sur le Promet fiée de Beethoven, et un V trio, pour les même* instrument», sur l'enlr'acte iacomted'Stmont.M. Demarquette a écrit aussi la musique de deux opérettes, les Brioche* du Doge, représentée en 1873 sur le petit théâtre des Folles-Bergère, elle Troubadour jonquille, donnée en 1870 aux Folies Ma. rigny.
DEMERSSEMA1V ( Jioes 'Accostr Édouab»), virtuose des plus remarquables sur la note et compositeur distingué, naquit & Honds- choote (Nord) te 9 janvier 1833. Admis an mois d'octobre 1844 au Conservatoire de Paris, il y devint successivement élève de Tariot pour le soitége, de Tuloa pour la flûte, de Colet pour l'harmonie, et de Leborne pour le contrepoint et la fugue. Dès le concours de 1 845, il obtint, avec un accessit de solfège, le premier prix 'de flûte; il était alors Agé de douze ans seulement. Le premier prix de solfège lui fut décerné l'année suivante. En 1852, Il obtint un premier accessit de fugue, puis subit sans succès l'épreuve pré* paratoire pour le concours de Rome; admis à ce concours l'année suivante, il oe fut l'objet d'aucune récompense.
La réputation de Oemersseman comme vir.tuose commença surtout à s'établir aux concerts fondés par M. Musard fils en 1856, et se continua.ensuite h ceux du Casino, créés par M. Ar. ban, ainsi qu'à ceux des Champs-Elysées. Son talent était à la fois très-ûn, trè*-brillantettrè* distingué. Comme compositeur, Ocmersseman s'était d'abord fait connaître par des fantaisies fort bien écrites pour son instrument, et par une opérette en un acte, la Princesse Haï/ta, représentée au petit théâtre des Folies-Nouvelles le 6 mai 18ô9. Il fit exécuter ensuite au Casino diverses compositions pour^orchestre, publia un certain nombre de mélodies charmantes, et écrivit toute une série de morceaux de divers genres pour les instruments du système Sax. Cet artiste fort estimable aurait sans doute fait parler de lui comme compositeur, si la mort ne t'avait frappé dans toute la force de la jeunesse, a Paris, le l" décembre;i866. Parmi «es production» les plus importantes, il faut citer un concerto de Ilote avec accompagnement d'orchestre.
DE MEY (JAGQues-FaANyOis), prêtre et musicien, né dans la aeeonde moitié du dixseptième siècle, M matin de chant à l'égline Saint-Jacques, a Gand, et remplit ensuite les mêmes fonctions à l'église de Salnte-Walbur«e, à Audenarde, eo 1726.11 mourut en 1733, laissant a .cette dernière, par testament, toutes ses collec-
tions musicales. On connaît de la com|K>sition de cet artiste un Ave Maria et un Tantum ergo à quatre voix.
DE MOL (Piebiie), compositeur et professeur belge, a fait ses études musicales au con- · servatoire de Bruxelles, où vers 1847 11 obtenait un premier prix d'harmonie, et quelques années après le premier prix de contrepoint. En 1853, s'élant présenté au concours de Rome, il remporta le second prix avec la cantate Intitulée les Pre»m'ers Martyrs, et deux ans après, en 195â, le premier prix lui était décerné pour sa cantate le Dernier Jour d'Herculanum. M. De Mol en- treprit alors un voyage en Allemagne et en France, puis se fixa 6 Besançon.où il devint violoncelle-solo au théâtre et profeasenr à l'Ecole de musique; il occupait encore cette situation en 1867. Je erols que depuis lors il est retourné en Belgique. M. De Mol a écrit plusieurs œuvres importan- tes, entre autres un oratorio, les Chrétiens martyrs, qui a été exécuté à Bruxelles avec un grand succès (peut-étre n'est-ce là qu'une ampliOcation de sa première cantate de concours), et un opéracomique,0uinl/n Meteis.donl plusieurs fragments considérables ont été entendus dans la même ville au mois de février 1877. On doit encore è cet artiste un Te Deum une messe que l'on dit fort remarquable, et diverses autres composilions. M. De Moi s'est consacré aujourd'hui à renseignement.
DE MOL(Fbançois-Maiue), neveu du précédent, né à Bruxelles le 8 mars 1844, a fait ses études au Conservatoire royal de cette ville. Il y a remporté successivement différents prix, dont les principaux ont été le premier prix de lecture musicale en 1859, le T prix d'harmonie en 1802,1e 1" prix de composition (contrepoint et fugue) et le premierprix d'orgue en 1SC8. Aprèsavoir tenu l'orgue à l'église de Saint-Jean-Baptiste du Béguinage Bruxelles, ila a été appelé à Marseille pour y occuper, sur la recommandation de FélK le poste d'organiste à l'église Saint-Chartes, 11 s'est fixé dans cette ville depuis cette époque, et s'y est livré A l'enseignement. ln 1872 il est devenu chef d'orchestre de la Société des concerts populaires, et a conservé ces fonctions pendant trois ans. Le 0 janvier 187 s, il a été nommé professeur d'harmonie au Conservatoire de Marseille. Cet artiste a fait entendre avec succès aux Concerts populaires de Marseille une ouverture, Amblorix, et une charmante binette pour orchestre, intitulée Trastullo. 11 a écrit également divers motets, des morceaux d'orgue (fugueoffertoire, etc.), deux bluettes et une polonaise pour piano, une romance sans paroles pour violoncelle et piano, un adagio pour piano, vioion