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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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cals qui «e sont illustrés dane l'opéra-comique, Il. Delibes, que son tempérament naturel porte «artout de ce côté, parait précisément appelé à renouveler les exploits de sas devanciers il faut ajouter toutefois que M. Delibes, qui a le «intiment Irès-vif de la période de crise et de renouvellement que traveree en France l'art musical, ne croit pas le genre de l'opéra-comique A l'abri de ce renouvellement, et songe, uns pouvoir les exactement défioir, aux réformes et aux modifications qu'il serait utile et désirable d'y voir apporter.De là, dans l'esprit du compositeur, des focertltudeMes hé*llaUon*,e*8gérées8ans doute, mais qui ont jusqu'à un certain point leur raison d'ôtredans les hésitations du public lui-même. Il semble cependantque ces dernières sont plus apparentes que réelles,et je suis d'avis quequand un artiste est en possession d'un talent aussi formé, d'an tempérament aussi sain, aussi généreux que celui de M. Delibes, il doit trouver en lui la volonté, l'énergie, la force nécessaires pour montrer la voie au public et l'entraîner à sa <suiie. M. Delibes est assurément rue des jeunes musiciens sur qui la France a le plus droit de compter; qu'il ne se laisse pas arrêter plus que de raison par des scrupules dont l'importance et la légitimité ne doivent pas être exa- gérées, et qu'il suive sans remords le chemin que lui trace sa nature artistique. La succession de Boleldieu, d'Hérold etd'Auber est ouverte; il est un de ceux qui ont droit d'aspirer à la recueillir.

Quoique le théâtre ait surtout été son objectir, M. Delibes pourtant ne a'y est pas consacré d'une façon absolument exclusive, et on lui doit quelques compositions en dehors de la scène. Membre de la commission pour l'enseignement du chant dans les écoles de Saint-Denis et de Sceaux, il a écrit pour les enfants de ces écoles une messe et plusieurs chœurs; dévoué à l'œuvre orpbéonique, il a compote aussi un certain nombre de chœurs a quatre voix d'hommes sans accompagnement. parmi lesquels il faut citer surtout les Lansquenets, Us Pifferari, C'est Dieu I Avril, Marche des soldats, Pastorale, Trianon, etc.; quelques-uns de ces morceaux ont été couronnés aux concours de la ville de Paria. H. Delibes a écrit aussi toute une série de chœurs pour voix de femmes, avec accompagnement d'orchestre, et il a publié (Paris, Hartmann) un recueil de Quinte mélodies avec accompagnement de piano; les pièces de ce re. cueil se distinguent par un dessin très-élégant, une tournure pleine de grâce, des harmonies trèsfines (ë qui l'on peut reprocher parfois d'être un peu trop cherchées) et des accompagnements

écrite avec le soin le plus délicat. Par km gen-

timent poétique, par leur clarté', par la distinc-

tion de la forme, ces mélodies tiennent a la foi»

de la romance française et du lied allemand,

et elles sont pleines de charme, de saveur et de

jeunesse; trois surtout sont remarquables' à di-

vers titres, celles qui sont intitulées Myrto,

Avril, et Bonjour Suson. Enfin, U. Delibes a

fait entendre avec beaucoup de succès, le 22

février 1877, dans un concert, uns œuvre re-

marquable, la Mort d'Orphée, scène lyrique,

qui révélait an coté nouveau de son talent, et

le moatrait musicien pathétique, puissant et

passionné.

On assure que H. Delibes a écrit la! musique

d'un nouvel opéra-comique en trois actes, le Roi

dei Montagnes. OD avait annoncé naguère, au

théâtre de l'Athénée, deux ouvrages de lui qui

n'ont pas été joués le Don Juan suisse, opéra

bouffe en quatre actes, et la Princesse Ravi-

gotte, en trois actes. Je n'oserais affirmer que cet

deux partitions ont été écrites; mata je dois si-

gnaler l'existence d'un autre petit ouvrage du

compositeur, bien que celui-ci n'ait pas été re-

présenté c'est une opérette en un acte, la

fille du Golfe, dont la musique a été publiée

dans un journal, le Magasin des Demoiselles.

M. Léo Delibes, qui a épousé la fille d'une an»

clenne artiste de ta Comédie-Française, M10* De.

nain, s'est démis depuis quelques année» des

fonctions de chef des chœurs qu'il occupait à

l'Opéra.

DELIN (Album), facteur de clavecins, vi.

vait à Tournai (Belgique), dans la seconde mol-

tié do dix-huitième siècle. bl. César Snoeck,

notaire à Renaix, possesseur d'une des plus in-

téressantes collections d'instruments de musique

qui existent en Belgique, a réuni quatre clave-

cins de ce facteur, d'ailleurs médiocres, dont le

plus ancien porte la date de 1750, et le plus ré-

cent celle de 1770.

DELIOUX DE SAVIGNAC (Crunm),

pianiste et compositeur, né à Lorient au mois l$«*vf«lwC d'avril 1M»( a reçu les premières notions musi-

cales de son père, qui exerçait les fonctions de

commissaire de la marine en cette ville, et s'est

ensuite formé lui-même comme pianiste, sans le

secours d'aucun autre professeur. Tout enfant U

acquit un véritable talent, qui toi permit de ae

faire entendre avec succès, dès 1839, devant la

famille royale, aux Tuileries, puis à la cour

d'Angleterre.

Devenu, à Paris, élève de M. Barnereau pour

l'harmnie, il entra en 1845 au Conservatoire,

dans la classe de composition d'Halévy, y ob-

tint un premier accessit de contrepoint et fugue,