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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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l'avis suivant » Les citoyens professeurs au Con« servatolre de musique sont invités à se réunir « AU Conservatoire samedi, 20 courant, à deux heures, & l'effet de s'entendre avec le citoyen « délégué par la délégation à l'enseignement, sur tes réformes à apporter dont cet établtoe• ment. »

Mais Salvador s'y était pris trop tan). Cette seconde réunion du 20 mai, à laquelle, cette fois, deux professeurs seulement avaient jugé à propos de 8e présenter, n'eut pas d'autre résultat que la première. Il est inutile d'ajouter qu'il ne fit point de nouvelle convocation. Le lendemain, dimanche, les troupes régulières faisaient leur entrée à Paris, et donnaient de ta tablature à la Commune et à ses adhérents. »

Au dernier moment, Salvador prit les armes pour se réunir aux siens. L'insurrection se trouvant chaque jour de plus eu plus refoulée, il dut, après avoir été combattre aux portes de Paris, revenir dans le centre, et se réfugier dans le petit hôtel garni qu'il habitait au numéro 13 de la tue dacob, tout auprès de la rue Bonaparte. Une barricade était établie au bas de «a maison, et, lorsque les troupes vinrent pour s'en emparer, il tira sur elles, des fenêtres mêmes de sa chambre, aidé d'un de ses compagnons. Les soldats montèrent alors, les trouvèrent tous deux avec leurs fusils encore fumants, s'en emparèrent, les entraînèrent au pied de la barricade, et là les exécutèrent sommairement. C'était le 23 mai. Salvador, dit-on, mourut avec un grand courage (1). Si je me suis tant étendu sur ce personnage, ce n'est point par l'intérêt artistique qui s'attache à lui, et qui est fort secondaire; c'est parce que, par le fait de la situation éphémère qu'il a occupée, sa physionomie appartient dès aujourd'hui à l'histoire du Conservatoire, comme celle de tout usurpateur appartient à l'histoire d'un pays. ̃• Il me faut, maintenant, dire quelques mots der publications faites par Salvador. L'ouvrage donné par lui sur la Chanson, divisé en trois parties dont les deux premières seules ont paru, portait (i) Pendant le siège de Parti, Salvador avait pris part au mouvement Insurrectionnel du 31 octobre 1870, qui fut comme la prélace du soulèvement communallsle du t« mari i*ti, et 11 avait été bleue au bras detanl l'Hôtelde- Ville. On m'a dit, depnli tous ces faits, que Salva- dor avait été victime d'un événement qui aurait, sinon dérangera raison, du moins violemment ébranlé ses faculté» Intellectuelles. Étant en Al série, Il s'était éperdu. ment épris d'une Jeune dllc fort belle, qui partageait son amour et dont U avait demandé la m.iln. Le jour même ou la veille du jour aie pour le mariage, celte jeune nlle était morte subitement, et Salvador en avait conservé un sombre désespoir. C'est depuis Ion qu'il «lait revenu a Paris.

pour titre générait Apropot de chansons, et était publié tous forme de lettres à m' Thé résa, de FAkawr. La première partie était intitulée le Personnage régnant la seconde la Complainte de FOgre; la troisième devait s'appeler la Fête de la SainWean. Sur le do» de chacune des deux premières bruchures (Imprimées a Alger et publiées a Paris, chez Noirot, in-12), en lisait l'avis suivant « Ces trois lettres, réunies en un volume, donneront t'bistoire de la chanson sous ses trol* formes les plus usitées t° la chanson guerrière, dans le Personnage régnant; «" la chanson religieuse, dans la Complainte de l'Ogre} 3' la chanson d'amour ou de travail, dans la Fête de la Saint-Jean. Avec ta première, l'auteur étudie la chanson guerrière, principalement durant le XVIII* et le XIX* siècle; avec la deuxième, la chanson religieuse est présentée, surtout au moment où elle a un role actif, c'est-à-dire pendant le moyen Age et la renaissance; datis la. troisième, l'auteur s'est proposé d'établir un pa.rallèle entre les chants de l'antiquité et les productions du même genre de notre époque. Les. trois lettres justifient, un le voit, le titre prin.cipal de l'œuvre A propos de chansons. » Précédemment, Salvador Daniel avait publié les deux ouvragea suivants 1* la Musique arabe, ses rapports avec la musique grecque et le chant grégorien, suivi d'un Bssai sur Corlgin» des Instruments (Alger, Bastide, 1863, ln-8° de 84 pp.) i" Album de chansons arabes, mauresque* et habiles, transcrites pour chant et piano (Paris, Bichault).

DANJOU (Jbam.Locis-Fèux), est mort le 4 mars 186e à Montpellier, qu'il n'avait pas quitté depuis longues années.

DANWSTROEM (Jean), compositeur suédois, a fait jouer à Stockholm plusieurs opérascomlques. 11 a également écrit un grand nombre de lieder, dont la plupart sont très-populaires. dana son pays. y, DAXYSZ (Casimir), compositeur, né Posen le 24 mars 1840, a publié des morceaux de piano, des chœurs et des lieder qui ont attiré l'atten:ion sur lui. Ce jeune artiste, qui donne de grandes espérances, est actuellement établi a Berlin. DA PALERMO (Mabc-Ahtonio) compositeur, vivait à la fin du dix- septième siècle et au commencement du dix-huitième. il séjourna suc- cessivement à Palerme, qui était sans doute sa ville natale et dont il prit peut-être le nom, comme le tirent Palestrina et Pergolèse, à Rome et a Arez/o, et fut i'un des protégés du prince de Toscane, Ferdinand de Méfltcis pour lequel il écrivit de nombreuses œuvres dont voici la U«te.