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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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cela!} me dédier l'œuvre à laquelle vous mettez la dernière main. Ce seul mot audacieux, je le trouve superflu dans votre charmante leilre. Je ne me suis certainement pas cm audacieux alors que je mis en musique, en douze jours, après le papa Paisitllo (dopo il papa Pahiello), le gracieux sujet de Beaumarchais. Pourquoi le seriezvoui en venant, après un demi-siècle et plus, mettre nouvellement en musique un Barbier ? On a représenté, il y a peu de temps, sur un théâtre de Paris, celui de Paisielto (1) brillant comme il est de mélodies spontanées, d'esprit scénfque, Il a obtenu un succès très-vif et bien mérité. Beaueoupde polémiques, beaucoup de discussions ont été soulevées et le sont encore entre les amateurs de l'ancienne et de la nouvelle musique. Vous devez vous en tenir (du moins, je vous le conseilte) a l'ancien proverbe qui dit Entre deux plaideur* un troisième profit*. Preoes pour certain que je déalre que vous soyez ce troisième. Puisse donc votre nouveau Barbier réussir comme je te souhaite, et assurer à son auteur et à notre commune patrie une gloire impérissable Tels sont les souhaits que vous offre te vieillard Pésarais qui a nom

Rosmni.

« Comme je l'ai dit ci-dessus, il me sera cher d'aecepter la dédicace de notre nouveau travail. Je vous prie d'en recevoir, par anticipation, mes remervlments. »

Je ne sais si le ton un peu Ironique qui caractérise la Tin de cette lettre aura échappé à l'auteur du nouveau Barbier. Toujours est-il que l'ouvrage fut joué à Bologne le il novembre 1868, et que la représentation donna lieu à divers Incidents entre une partie des spectateurs qui tenaient bon pour le chef-d'œuvre de Rossini, et l'autre partie, qui voulait voir réussir l'œuvre nouvelle. C'était la répétition de la lutte qni s'était produite jadis entre les partisans de Paisieilo et ceux do Rossini. Mais M. Dall'Argiae n'avait point le génie de l'auteur de Tancredl, et bientôt il put voir que son audace n'avait été que de la présomption. Peu de jours après, en effet, le bruit s'était calmé, et la nouvelle partition rentrait dans l'ombre la plus complète, Incapable qu'elle était de soutenir la comparaison avec etflede Rossini. Un journal s'exprimait ainsi a ce sujet « On commence pouvoir porter un j jugement Impartial sur le nouveau Barbiereâe Dali'- Arglne, et ce jugement est bel et bien une condamnation sans appel. Le jeune et présomptueux (») Une mignonne »cêne musicale, trop tôt dUparae, tes Fantala'rs- Parisiennes, aiall en effet «humé la pur(IHon du premier Bartur et donné un* traduction de Voutraga de Palilcllo.

maertro aurait pu essayer de faire non pas mieux mais autrement que Rossini, comme Rossini avait fait autrement que Paisieilo; il a préféré pren )r<> le sujet corps à corps, sans changer une syllabe au libretto dont s'est nervi l'illustre Pésar;ii«, qu'il a revêtu d'une musique prétentieux et lourde, presque mélodramatique. La plupart des caractère», celui de Figaro en première ligne, sont manqués. L'unité est absente de cette œuvre Indigeste, et tous tes styles s'y heurtent. M. DaU'Argine a une bonne mémoire, mais point d'originalité ni de iinesse. Quelques morceaux ossezréussia nerachètent pointées gravesdéfauls. » Le résultat de cette tentative téméraire sembla décourager le jeune musicien car je ne sache pat que depuis lori Il se soit de nouveau présenté au théâtre, si ce n'est pour y produire encore quetques ballets, tels que Brahma, la Battaglia d Legtumo et, je crois aussi, la Sémiramts d: iïord. On a cependant cité les titres de plusieur opéras qu'il avait en portefeuille. Pietro Mina, Gardlo,lflgenla, mais, ma connaissance, aucun de ces ouvrages n'a été représenté jusqu'ici. M. Dall'Argiae a rempli dans plusieurs théâtres les fonctionsde maestro concertafore en 1805, il occupaitcet emploi authéâtre Ztelnia d'Alexandrie (Egypte).eten 1875 à celui de Valence (Espigne), Au commencement de 1877, Il remplissait les mêmes fonctions au théâtre de Mantoue, torsqu'un aoir, en dirigeant la représentatiûn de la Confessa d'Amalfl, il fut frappé d'apoplexie et tomba presque mourant. On te transporta chez lui, et il se remit en apparence de cet accident. Mais «'étant rendu à Milan pour surveiller les étude» d'un nouveau ballet, Tienne, il mourut en cette ville le 1" mars 1877,'clnq jours après l'apparition de cet ouvrage au théâtre de la Scala (24 4 février). I) était âgé seulement de trente-quatre ans. Parmi les nombreux ballets dont il a écrit la musique, il faut encore citer un Bpisodio delta vila dl una Ballerina, Attea, et Anetda. DALL'OLIO (Jean-Baptiste). Au nombre des écrits de ce littérateur, il faut mentionner la Mwka, pœmeito, Modène, i794. Dans cet opuscule, l'auteur, sous forme d'une lettre à lui adressés, trace une sorte de biographie de Paisieilo.

DALL'OLIO (Cbsabe), jeune compositeur italien, est l'auteur d'un opéra sérieux, Ettore rieramosea, qui a été représenté au théâtre communal de Bologne dans les premiers jours du mois de novembre 1875. Cet ouvrage, qui, avant son apparition, avait fait concevoir de grandes espérances pour l'avenir de son auteur, n'a pas été heureux à la scène'et n'a obtenu que quatrereprésentations.