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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ABELA (Don Puctoo). Le chevalier Gaietan Abela, issu d'une illustre famille sicilienne originaire «l'Espagne, colonel de cuirassiers au service de la République française, étant à Nazies en tau, eut un enfant qu'il appela Jo<eph. Hilarion. Le chevalier Abela, envoyé en Sicile contre les soldats des Bourbons, laissa son fil» à Naples chex les (tarent» de son épouse, morte peu après la naissance de l'enfant. – Celui-ci montrant beaucoup de dispositions pour la musique, on l'envoya étudier le solfége comme externe au collége de musique, dans le ci-devant couvent des Jésuites de San-Sebastiano, à Naples. Lors delà translation dit collège de SanSebasliano à San~Pletro a Mojtllo, le jeune Abela continua d'y étudier la musique, avec Pie tro Casella. Mais, en décembre 1 820, son père, qui lors de l'insurrection de la Sicile avait com.mandé les guérillas des Insurgés siciliens et, abandonné par les siens, était tombé entre les mains des sotdats des Bourbon$, ayant été condamné à mort et exécuté, le jeune Abela, Agé alors de treize ans, fut mis par le roi de Naples François te dans le collége royal de Maddaloni, ou Il étudia le piano sous un vieux prêtre, ancien élève du cullége de San-Onofrio à Naples. A l'âge de seize ans il obtint du roi la permission de se faire religieux dans l'ordre de Saint-Benoit, au couvent de Monte-Cassino, où il reçut le prénom de Placldo, sous lequel on le connait à présent, et où il fit en 183 j sa profession religieuse. Il devint peu après organiste de l'église de Monte-Cassino, et commença à étudier de son mieux la composition par lui-même. En 1861, J.-B. de Vecchis, bon mattre napolitain, ayant été appelé à Monte-Cassino pour enseigner la musique aux séminaristes et aux collégiens, Abela eut de tut quelques leçons de contre-point; mais le soudain départ de de Vecchis vint Interrompre le cours de ses études, qu'il lui fallut continuer par lui-méme à l'aide de livres, 1 jusqu'à ce que Philippe Ercolani, élève de Zingarelli, «'étant établi pour quelque temps à ,San-Gertnano au pied du mont sur lequel est bâti Monte- Cnsslno, Abela put recevoir quelques leçons même de ce mattre. Nonobstant l'irrégularité de ses études, le père Abela, à présent Prieur Casslnois (Priore Cassines), ), aidé de sa bonne volonté et de ses dispositions naturelles pour la musique, devint bon harmoniste et contrepointiste, et il y a plusieurs morceaux de musique sacrée de sa composition qui sont très-dignes d'attention. La plus grande partie de ses œuvres, soit à voix seules soit avec accompagnement d'orgue, a été publiée à Naples par Girard et G". L. F. C. 1

ABERT (J.-J.), compositeur de sympho- nies et .l'opéra», est né en 1832 à KatlmwiU, en Bohême. Grâce à sa jolie voix de soprano, Abert dut 'la faveur d'être admis au nombre des enfants de choeur de l'église hospitalière de «a ville natale, où il reçut sa première éducation et apprit les élément» de la musique. il avait huit ana à peine lorsque le prieur dea Augustins, frappé de ses heureuses dispositions, le prit sous sa protection et l'emmena, du consentement de ses parents, dans son couvent, où il lui lit donner une Instruction littéraire et musicale aussi complète que le comportait le savoir des bons pères Augustin». Les progrès d'Aberl furent ra.pides, et ses connaissances musicales furent bientôt assez étendue* pour qu'on pot lui confier la direction de la chapelle du couvent. Il en profita pour foire exécuter les pièces religieuses qu'il composait dès cette époque, et pour passer en revue tous les morceaux de maîtres que renfermait la bibliothèque de la maîtrise. Cependant, Abert touchait à sa quinzième année, et sou esprit d'indépendance ne tardait pas à s'éveiller, en même temps qu'il sentait grandir son désir d'étendre le cercle de ses éludes. Un beau jour Il prit la poudre d'escampette, sauta par-dessus les murs de sa prison et courut se réfugier chez un de ses oncles qui ha. bitait Prague. En dépit de son escapade d'éco- lier, Abert fut reçu à bras ouverts, et grâce à la protection de son oncle il ne tarda pas à entrer au Conservatoire de Prague, dont il devint en peu de temps un des plus brillants élèves. Après trois ans d'études assidues, son éducation était assez complète pourqu'il pût faire exécuter, par ses camarades, deux ouvertures de sa composition et une grande symphonie qui lui valut les suffrages du mattre de chapelle P. Lindpaintner. C'est par la protection de cet artiste qu'Abert entra en 1852 au service du roi de Wurtemberg, en qualité, de contre-bassiste. Il occupa ce poste modeste jusqu'en 1867, travaillant sans relâche et profitant de tous tes loisirs que lui laissaient ses fonctions, pour se livrer à la composition. C'est ainsi qu'il produisit successivement sa symphonie en ut mineur, exécutée pour la première fois à la Redoute de Stuttgardt en 1S53, sa Symphonie en la majeur, l'crile en en 1 860, et une quantité de qualuurs et de lieder. C'est en 1859 seulement qu'il fit jouer au théâtre de Stultgardt son premier opéra Anna von landskro», dont le succès très-honorable ne dépassa pourtant pas tes limites de la ville qui l'avait vu naitre. Son second ouvrage drame.tique le roi Bntlo, joué en 1862, ne fut guère plus heureux, mais son poème symphonique