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Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] / par F.-J. Fétis ; publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin...

Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1878-1880

Sujet : Musique

Sujet : Musiciens

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31142028c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. ; in-8

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Description : Bibliographie

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k697260

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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CAFFI (Fnmçois), célèbre lilitoriim musical est tnort à Padoue au mois de janvier ou de février 1874, laissant inédite une flistolre du théâtre. A ta liste de ses écrits on doit joindre le suivant •. Delta vita e délie opère di Giammateo Aiola, Padouc, J8C2.

CAGMA11D DE LA TOUR (Charles, baron DE), physicien distingué,a Paris le 31 mai 1777, successivement élève de l'école polytechnique et de l'école des ingénieurs géographps, consacra toute sa vie à l'étude des sciences, fut auditeur au conseil d'état, et en 1830 se vit élire membre de l'Académie des Sciences. Outre plusieurs itiventions mécaniques, telles que celles du peson chronomotriqoe, de la pompe'nlfforme, <lu canon-pompe, etc., et l'exécution de divers travaux d'art dont il fut ebargrt comme ingénieur, on lui doit des progrès notables dans les sciences physique», principalement en ce qui concerne l'acoustique, et c'est uniquement en raison de ses travaux relatifs à cette dernière que son nom très- honorable trouve place dans ce dictionnaire. Sous ce rapport, il convient de citer en première e ligne les remarquables expériences qu'il a faites sur le son à l'aide d'un instrument ingénieux .nventé" par lui et qu'il baptisa du nom de sirène. La sirène est devenue populaire parmi les savants et voici comment la décrivait un recu-il spécial, le Journal la Science, dans une notice consacrée a son auteur

« Laslrtnt, qui date de 1819, est un Instrument destiné à mesurer les vibrations de l'air qui cons titue le son. Tous les physiciens la connaissent; il n'est même pas d'élève de collège qui ne l'.i!! vu fonctionner lorsqu'on fait des expériences d'acoustique. Voici sur quel principe t'appuyait hi. Cagniard en confectionnant ton appareil si e son produit par les instruments est principalement, comme le croient les physiciens, ù la suite régulière des chocs multipliés qu'ils donnent à l'air atmosphérique par leurs vibrations, il semble naturel de penser qu'au moyen d'uu mécanisme qui serait combiné pour frapper l'air avec la même vitesse et la même régularité, on pourrait donner lieu à la production du son. Tcl est, en effet, le résultat qu'il a obtenu à i'aide de son procédé, qui consiste a faire sortir le vent d'un soufflet par un petit orifice, en face duquel on présente un plateau circulaire mobile sur son centre, et dont le mouvement de rotation a lieu soit par l'action du courant, on par un moyen mécanique. Le plateau, dans la partie de la surface qui s'applique contre l'orifice est percé obliquement d'un certain nombre d'ouvertures rangées dans un même cercle concentrique à l'axe et espacées entre elle» le plus également possible.

Par le mouvement du plateau ces ouvertures viennent Re présenter successivement devant l'o- rifice qui se trouve ainsi 4 jour lors du passage <le la partie évidée du plateau et recouvert iminéd.'alernent après par la partie pleine qui lui succède. Ce courant, par le mouvement rapide du plateau donne à l'air extérieur une suite ré- gultère de chocs qui produisent un son analogue à la voix humaine, et qui est plus ou moins aigu, selon que le courant fait tourner le plateau avec plus ou moins de vitesse (t). »

En 1829, Cagniard de La Tour publia un Mémoire sur le slfllem ent de la bouche, travail qui lui servait à démontrer que dans l'acte du sifflement les lèvres agissent comme une ouverture tubulaire plus ou moins allongée ouverture qu'un courant d'air sortant des poumons ou y rentrant traverse avec une certaine vitesse en frottant par intermittence les parois de ce conduit. C'est par les expériences faites à ce sujet que Cagniard d,: Lu Tour fut amené à considérer le larynx comme; un instrument à anches, dans lequel l'air mis en vibration par le flottement contre les lèvres Inférieures de la glotte viendrait choquer les lèvres Mipérieiires et y formerait des sons plus intenses ̃l»"il n'aurait pu produire en y arrivant directement. Cagniard de La Tour disait è ce sujet, d.ms une notice publiée par lui-même sur ses travaux (2) •. « Les ventricules qui sont entre les lèvres supérieure et inférieure ont une influence très-prononcée sur le timbre particulier que la voix humaine peut prendre. Le fond de l'arrièrebouche qui petit se conlracter et se dilater entre certaines limites, et la cavité buccale exercent aussi une action toute spéciale sur les sons que l'ou émet, et font de la voix de l'homme un Instrument à part bien distinct de tous les autres instruments. Par des essais sur des individus vivants ayant des ouvertures à la trachée, M. Cagniard a pu reconnattre la valeur en atmosphère* de la pression exercée par les poumons dans l'acte de l'émission de la voix, et \w des essais semblables dans le cas d'insufflation dans des instruments à vent, M. Cagniard a pu donner en nombres la pression exercée aussi dans ce dernier cas. L'étude de la résonnance des glottes, soit membraneuses, soit à élasticité de torsion, a (l ) 4« Seima, annic l»si. Depuis lor., Cagntard de La Tour a tait «mené» application» de son tnvenlci m- mitre, et II a Imaginé la Urine complut a séries ondu- tees, la tlriiu d plateau <mU, In tlrintt ci toux mt timvltttiifi, etc. On peut consulter a ce sujet les Âtma- M de pkusHm et de chimie, alml que les Complet rtn. dm de I ÂcmUmit tin mentit.

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