y obtenir de succès, si ce n'est avec son opéra de Sciit. La liste de ses ouvrages dramatiques doit s'augmenter des oeuvres suivantes: Gusmano di Atedtna [Rome); l'/ndovina (Plaisance, U<tt) la Lega Lombarda, représentée en Espagne Sordello Benvmuto Ceilini, bal» let l'Isola degU Amori, ballet; i Due Ciabatfini, opérette (Turin, 1867). L'auteur du Distonaro biogrqfico italien, Francetco Kegii, dit que M. Buzzi « a plus de doctrine que d'inspiration, plus de science que d'originalité, » et que la plupart de s«s opéras sont mort-nés. Depuis longues années cet artiste est fixé à Milan, où il su livre à l'enseignement du chant et où ses leçons sont 1res* recherchées.
8UZZOLA (Antonio), fils d'un artiste qui, pendant trente ans, fut maître de cltapelle et organiste de la cathédrale d'Adria, en même temps que premier violon ail théâtre, naquit en cette ville vers 1815. Son père lui enseigna à jouer de plusieurs instruments, et, lorsqu'il eut atteint sa quinzième année, l'envoya à Venise pour s'y perfectionner. Admis à l'orchestre du théâtre de la Fenice en qualllé de premier violon, puis de flûte, il «e fit remarquer par son habileté à accompagner au piano, et bientôt se livra à la pratique de la composition. Apres avoir donné au théâtre Gallo son opéra de Fenamondo (t836), il se rendit, sur les conseils de quelques amis, à N.iplts, où, sous la direction de Donizetti, il termina ses études et perfectionna son talent. Celui-ci lui contia un jour le soin d'écrire l'ouver- turc d'une cantate de circonstance qu'il donnait au théâtre San-Carlo, et le jeune Buzzola composa aussi un certain nombre de morceaux détathés pour différents théâtres. En même temps il
écrivit des canvmi en dialecte napolitain, qui obtinrent un grand succès. Après un séjour de deux annéea & Naples, il retourna à Venise, y donna 800 second et son troisième opéra, il Matlino (th. Gallo, 1840) et gli Awenturlcri (Fenice, 1811), fit exécuter à la société Sainte-Cécite (184t) une messe à 4 voix et à grand orchestre, puis partit pour Berlin.
Après les deux années qu'il passa en cette ville, Buxzola parcourut l'Allemagne, la Pologne, une partie de la Russie, vint passer quelque temps à Paris, puis, au moia de aeplembre 1840, retournait à Venise, où Il fàisait entendre une masse de Requiem à quatre parties avec orchestre, et en 1847 donnait au théâtre de ta Fenice Amlelo, opéra qui obtint un accueil trèsfavorable, et qui fut BÎButût suivi d'un autre ouvrage, HlUabetla di Valait. C'est peu de templl aprèi que, Perotti étant mort, il succéda à cet artiste comme premier maître de la chapelle de l'église St-Marc. Il mourut lui-même en cette ville, au mois de mars 1871, au moment où il venait de terminer un nouvel opéra, la Pula onorata. En dehors du théâtre, Buzzola a publié un assez grand nombre de compositions vocales, entre autres un album de douze morceaux, intitulé una Notte a Ventila (Milan, Lucca), que l'on dit d'une Inspiration aimable et pleine d'élégance.
BYESSE ( Deux ouvrages lyriques ont été représentés sous le nom de cet artiste 1» Pancrace et Polycarpe, 2 actes, th. Montansier, 1797 i T Slgebert, roi d'Amlrasle, ou l'Amour gaulois, 3 actes, th. des Jeunes-Elèves, 4 octobre 1800.